Dans le monde d'aujourd'hui, Camilo Torres Tenorio est un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous horizons. L'importance de Camilo Torres Tenorio se voit dans son influence sur la société, la politique, l'économie et la culture. Avec la pertinence croissante de Camilo Torres Tenorio dans nos vies, il est crucial de comprendre son impact et ses implications sur notre vie quotidienne. Dans cet article, nous allons examiner de plus près Camilo Torres Tenorio et explorer ses nombreuses facettes, de son origine à son évolution dans le temps. De plus, nous analyserons comment Camilo Torres Tenorio a marqué un avant et un après dans différents aspects de la société et comment il continue de façonner notre présent et notre avenir.
Camilo Torres Tenorio | |
![]() Camilo Torres Tenorio | |
Fonctions | |
---|---|
Député de la Junte suprême de Santa Fé | |
– (1 an) |
|
Président du Congrès des Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade | |
– (1 an, 11 mois et 8 jours) |
|
Prédécesseur | Manuel Benito de Castro |
Successeur | Manuel de Bernardo Álvarez |
Président des Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade | |
– (7 mois et 7 jours) |
|
Prédécesseur | Antonio Nariño |
Successeur | José Fernández Madrid |
Biographie | |
Nom de naissance | Camilo Torres Tenorio |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Popayán |
Date de décès | (à 49 ans) |
Lieu de décès | Santa Fe de Bogota |
Nationalité | colombienne |
Conjoint | Francisca Prieto y Ricaurte |
![]() |
|
Présidents de la République de Colombie | |
modifier ![]() |
Camilo Torres Tenorio (Popayán, - Santa Fe de Bogota, ) fut un avocat, intellectuel et homme d'État qui prit la tête de la guerre d'indépendance de la Nouvelle-Grenade. Sa formidable éloquence lui a valu le surnom de "Verbe de la révolution".
Il est le fils d'un espagnol, Jéronimo de Torres Herreros, originaire de Calahorra (La Rioja), et de Maria Teresa Tenorio y Carvajal, native de Popayán. Il étudie au Real Colegio Seminario San Francisco de Asis dans lequel il apprend le latin, le grec, la rhétorique, les mathématiques, la philosophie et la théologie. Il continue ses études à Bogota au Colegio Menor de Nuestra Senora del Carmen où il obtient son baccalauréat universitaire de philosophie. Il se consacre ensuite au droit canonique au Colegio Mayor de Nuestra Señora del Rosario où il obtient un nouveau baccalauréat universitaire en 1790, puis le titre de docteur en 1791. Le Colegio Mayor le promeut rapidement assistant puis professeur des universités et, dès vingt-six ans, vice-recteur[1].
Le , il est reçu au barreau de l'Audience royale de Santa Fé[1] et deviendra l'un des plus éminents avocats du pays.
Sa famille possédait de nombreuses terres dans les régions de San Juan de Micay (Cauca) et Neiva (Huila). Torres rencontre Maria Francisca Prieto y Ricaurte dans les salons intellectuels de Bogotá. Elle est la fille de Joaquin Prieto y Davila et Rosita Ricaurte Torrijos. Ils se marient à Bogota en 1802 et passent leur lune de miel à Fusagasugá. Puis, ils emménagent dans une grande maison en face de l'Observatoire astronomique de Bogota, où six enfants naquirent.
En 1809, Torres rédige Memorial de Agravios, qui est une critique et une analyse du gouvernement espagnol. Il y dénonce notamment l'impossibilité pour les créoles d'accéder aux postes de décisions en Nouvelle-Grenade. Malheureusement, les troubles que connut la couronne d'Espagne ne permirent pas de donner à ce document toute l'attention qu'il espérait et il ne fut publié qu'en 1832.
Camilo Torres fut élu président du Congrès des Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade le .
Le 15 novembre 1815, il fut élu président des Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade. Le , après les défaites des troupes de Custodio García Rovira à Cachirí et à Socorro, il renonça à sa charge. José Fernández Madrid le remplaça. Au cours de sa carrière politique, il milita pour faire du pays une fédération. Il fut un important leader des fédéralistes qui s'opposaient vigoureusement aux centralistes menés par Antonio Nariño.
La période de 1810 à 1816 qui suivit les déclarations d'indépendance, appelée Patria Boba, se caractérisa par d'intenses combats entre indépendantistes pour définir le mode de gouvernement du nouvel État. La lutte constante entre fédéralistes et centralistes conduisit à une période d'instabilité prolongée[2]. Contrairement aux autres provinces ou idéologues tels que Camilo Torres Tenorio et Miguel de Pombo qui furent en faveur d'un État fédéral, Antonio Nariño considéra que le système fédéral ne pouvait être appliqué à la Nouvelle-Grenade en raison des vifs sentiments régionalistes existants. Ainsi, s'opposant aux fédéralistes, il refusa d'adhérer à la constitution d'une Confédération des Provinces-Unies de Nouvelle-Grenade[3] proposée par Torres Tenorio le [4].
Ayant pris connaissance de l'avancée des troupes royalistes, il organisa sa fuite avec sa famille dès 1816. Il se réfugia à Espinal avec sa femme et ses enfants. Puis, il continua son périple en direction de Popayán avec son frère et son secrétaire particulier. Les troupes de Pablo Morillo capturèrent sa famille. Le général Morillo ordonna alors le transfert immédiat de sa femme et de ses enfants à Santa Fe de Bogota, désormais sous contrôle des royalistes. Le transfert fut accompli avec célérité par les lieutenants de l'armée espagnole.
De son côté, Torres se trouvait entre Popayán et le port de Buenaventura où il fut capturé par les forces de Morillo. Il fut envoyé également à Santafé de Bogotá et fusillé dans la nuit du 4 au , aux côtés de Manuel Rodríguez Torices et de José María Dávila (avocat impliqué dans le mouvement). Son corps fut démembré. Les bras et jambes furent exposés aux quatre entrées de la ville et sa tête, dont le visage était défiguré par les balles, installée au bout d'une lance au milieu d'une place. Le reste de sa dépouille ne fut jamais retrouvé.
Après sa mort, sa femme vécut une situation très difficile, par suite de la confiscation de tous ses biens, et elle connut la misère. Cependant, Simón Bolívar corrigea cette situation douloureuse en signe de reconnaissance pour le soutien de son mari.
La mémoire de Camilo Torres a été honorée en Colombie de diverses manières.
De nombreux monuments furent érigés en sa mémoire.