Dans le monde d'aujourd'hui, Boulevard Laurier est devenu un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt pour un large secteur de la société. Que ce soit en raison de son impact sur l'économie, de son influence sur la culture populaire ou de son rôle dans l'histoire, Boulevard Laurier est devenu un sujet de discussion constant dans différents domaines. Au fil des années, Boulevard Laurier a suscité des opinions mitigées, des débats houleux et a fait l'objet de nombreuses études et enquêtes. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le rôle de Boulevard Laurier aujourd'hui et discuterons de son importance dans différents contextes.
Boulevard Laurier | |
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Situation | |
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Coordonnées | 46° 46′ 11″ nord, 71° 17′ 02″ ouest |
Pays | ![]() |
Ville | Québec |
Début | Avenue Holland, devient Grande Allée |
Fin | ![]() |
Morphologie | |
Longueur | 4 800 m |
Histoire | |
Création | 4 mai 1950 |
Lieux d'intérêt | Laurier Québec, Place Sainte-Foy, Parc du Bois-de-Coulonge |
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Le boulevard Laurier est une des artères principales de Québec. De nombreux centres commerciaux, d'hôtels, restaurants et bureaux d'affaires bordent aujourd'hui cette artère très achalandée qui reçoit une partie du trafic routier provenant de la rive-sud de Québec. De nos jours considéré comme le deuxième centre-ville de Québec, son expansion est constante et la construction de hauts édifices devient la norme.
Il s'agit de l'odonyme donné au prolongement de la Grande-Allée dans l'arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge.
Le boulevard Laurier traverse une partie de l'arrondissement de Sainte-Foy-Sillery-Cap-Rouge suivant un axe Est-Ouest même s'il est officiellement un axe Nord/Sud en étant considéré comme étant la route 175.
En 1940, le prolongement de la Grande Allée jusqu'au pont de Québec devient une nécessité puisque le chemin Saint-Louis n'était que la seule voie d'accès au pont. Après l'ouverture d'un premier tronçon en 1943, on entama ensuite le défrichement du Bois-Gomin divisant encore Québec de Sainte-Foy.
Parmi les premiers développements immobiliers furent un quartier de 200 logis pour militaires et leurs familles au nord du boulevard inauguré en 1954 et au sud, un hôpital pour anciens combattants devenu le Centre hospitalier de l'Université Laval.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la construction du réseau autoroutier de la région de Québec fait naître un pôle d'affaires sur une partie du boulevard. Le segment situé perpendiculairement entre l'autoroute du Vallon et l'échangeur autoroutier Henri-IV / Duplessis devient un vaste pôle commercial. Le reste du boulevard, traversant le quartier de Sillery, reste encore de nos jours à vocation résidentielle.
Place Sainte-Foy y voit le jour en 1957[1]. En face, l'édifice Murdock, commandé par John Murdock aux architectes Lamontagne et Gravel de Chicoutimi, est inauguré en 1961 à l'adresse 2475[2]. L'immeuble passera sous la bannière de la compagnie d'assurance de l'Union Canadienne puis celle de SSQ en 2014[3]. La Société Radio-Canada loge dans un immeuble d'un étage face à l’autoroute du Vallon jusqu'en 2004, date à laquelle ses locaux de Québec déménagent sur la rue Saint-Jean[4]. En 1960, un autre centre commercial, aujourd'hui Laurier Québec, s'installe à l'ouest du premier, entraînant ainsi le rapide développement de cette nouvelle banlieue de Québec. S'ajoute à ces centres commerciaux des hôtels, des restaurants et des stations-service.
Vers la fin du XXe siècle, le boulevard entre en phase de forte densification. Les bâtiments de faible densité sont progressivement remplacés par des immeubles de grande hauteur. Durant cette période, le boulevard est parfois qualifié de « laid »[5] et offre un « mélange de bâtiments hétéroclites », avec la présence de vastes stationnements ou bien de bungalows bientôt démolis pour faire place à des immeubles d'habitation[6],[7]. Plusieurs des plus hautes constructions de la ville sont érigés sur le boulevard, comme la Tour Cominar (2004) ou le Complexe Jules-Dallaire (2010-2014)[8]. À ces constructions s'ajoute la promesse d'une densification encore plus importante à venir, comme celle du projet avorté – jusqu'à 65 étages – du Phare de Québec, accolant au boulevard Laurier le titre présumé « nouveau centre-ville »[9]. Plusieurs de ces projets sont soutenus directement ou indirectement par la famille Dallaire[10].
Le boulevard poursuit sa transformation dans les années 2020 avec l'adoption du nouveau programme particulier d’urbanisme du plateau centre de Sainte-Foy, approuvé dès 2012[11]. Après les artères voisines de la route de l'Église en 2019-2020 et le boulevard Hochelaga en 2020-2022, le boulevard Laurier est réaménagé à son tour entre 2022 et 2026. En plus de l'implantation d'une ligne du tramway de Québec et de deux stations au centre du boulevard, le projet inclut une augmentation des traversées piétonnes de 8 à 12[12], une plantation massive d'arbres – alors quasi inexistants – et l'aménagement d'une « promenade commerciale », soit le rapprochement et l'intégration des devantures commerciales avec les abords du boulevard[13].
Entre le printemps 2022 et l'hiver 2023, les réseaux techniques urbains (électricité, télécommunications, gaz naturel) sont déplacés pour éviter qu'ils se trouvent sous la plateforme du tramway[12].
En 2023, le Ministère des Transports débute un réaménagement de l'échangeur autoroutier Henri-IV / Duplessis, situé à l'extrémité ouest du boulevard[14]. Ce projet inclut l'implantation d'un corridor réservé au transport collectif au centre de l'avenue des Hôtels. Un tunnel sera construit pour permettre à ce corridor de rejoindre le terre-plein central du boulevard Laurier permettant de rejoindre le pôle d'échanges de Sainte-Foy[15].