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Le bannissement est une peine par laquelle un citoyen perd la nationalité d'un pays, devenant apatride s'il n'a pas d'autre nationalité.
Le bannissement, issu d'un procès ou d'une condamnation par contumace, n'est pas un synonyme d'exil, bien qu'il y conduise la plupart du temps. C'est une peine comparable à la peine de galères et inférieure à la détention, à la déportation, aux travaux forcés à perpétuité et à la peine de mort (voir Droit de chasse en France). En effet, le bannissement est « infamant » mais non « afflictif », comme le sont ces autres peines réprimant des délits politiques. Lorsqu'il y a expulsion, elle est précédée d'un rituel infâmant (pilori, fustigation, essorillement[1], brûlage au fer rouge, etc.)[2].
Dans le droit nordique et germanique ancien, le bannissement correspondait à la perte de la protection de la loi. Un banni voyait ses biens confisqués et pouvait être tué par quiconque le rencontrait après un délai lui permettant de disparaître, sans que l'assassin ne risque de poursuites. Il s'agissait de la peine la plus sévère pour les crimes de sang. Le rituel du bannissement se faisait « par les doigts et la langue » (geste du seigneur qui lève le doigt vers le banni et lui tire la langue pour montrer que sa parole est rompue)[3].
Le bannissement a été utilisé au Moyen Âge en Italie pour les débiteurs insolvables[4]. Il est également attesté dans plusieurs villes du nord de la France, comme Saint-Quentin[5] et Valenciennes[6], et plus largement en Europe[7].
Le bannissement politique a été utilisé pendant le régime militaire du Brésil (1964-1985) à l'encontre des dissidents politiques coupables d'actes violents[réf. nécessaire].