Dans cet article, nous aborderons Béton projeté sous différents angles, dans le but de fournir une vue complète sur ce sujet/personne/date. Nous analyserons son impact sur la société actuelle, son évolution dans le temps et ses implications possibles dans divers domaines. De plus, nous examinerons sa pertinence dans le contexte actuel, ainsi que les différentes opinions et théories qui existent à cet égard. Grâce à cette analyse complète, nous visons à fournir au lecteur une compréhension plus complète de Béton projeté et à encourager la réflexion sur son importance dans notre vie quotidienne.
Le béton projeté, ou gunite, est un béton propulsé, après malaxage, sur un support sous forme de jet. Il permet de réaliser les formes les plus complexes (dômes, coques, etc.) ou difficiles d'accès (tunnels, travaux acrobatiques, etc.). Il est également souvent utilisé dans les travaux souterrains ou en technique de réparation ou de soutènement.
Il existe deux techniques de projection, la projection par voie mouillée et la projection par voie sèche, chacune ayant des avantages et des inconvénients.
L’idée de projeter du mortier revient au naturaliste et taxidermiste américain Carl Akeley qui en 1907 construisit avec un « fusil à béton » (cement gun) des faux rochers dans un zoo de Pennsylvanie. Il breveta la technique en 1909 et dès 1911, le béton projeté était employé pour des applications aussi diverses que la stabilisation des berges de la tranchée « Culebra cut » du canal de Panama et la protection contre les incendies (charpentes métalliques de la gare centrale et du pont sur l’Hudson à New York)[1].
Cette technique se développe rapidement aux États-Unis. En 1913, le Catskill canal, canal d’amenée d’eau à New York, est ainsi étanché sur 1 200 ml, en 1914 des parois rocheuses sont consolidées à Brucetown en Pennsylvanie, en 1917 des galeries de mines sont revêtues, en 1918 des barges pour la navigation sont construites en béton sur le Potomac et en 1922 des maisons sont même entièrement réalisées en béton projeté[1].
Le principe consiste à faire passer un mélange de matériaux (ciment, sable et gravillons) successivement dans deux chambres pressurisées formant sas avant de l’introduire dans la lance où de l’eau y est ajoutée, puis de le projeter contre une surface[2]. Malgré l’inconvénient de la présence d’un chargement discontinu des matériaux et de la nécessité d’un machiniste en permanence pour manœuvrer le sas, le procédé s’internationalise.
Dans les années 1940, un nouveau procédé voit le jour s’appuyant sur le principe de la vis d’Archimède et autorisant un chargement en continu des matériaux et permettant un débit de projection plus élevé[2].
C’est finalement avec l’apparition en 1947 de la machine à rotor en remplacement de la vis que naît vraiment le béton projeté moderne. Tout en gardant l’intérêt du chargement continu et des débits élevés, cette nouvelle technique autorise des distances machine-projection plus longues[2].
Une dernière évolution apparaît dans les années 1990 avec le pompage péristaltique[2], technique où le mélange liquide, contenu dans un tube flexible, est entraîné par un système pressant le tube à l'intérieur de la pompe.11
Il existe deux techniques de projection : la projection par voie mouillée et la projection par voie sèche.
Le béton est généralement préparé en centrale (sable + ciment + eau) et est amené sur le chantier par camion toupie. Le camion verse ensuite son contenu dans une machine connectée à un compresseur. Le béton est acheminé à travers les convoyeurs pour atteindre son lieu d'application.
Le béton est généralement préparé en centrale mais n'est pas hydraté (sable + ciment). Le mélange contient entre 0 et 3 % d’humidité. Le mélange est versé dans une machine à air comprimé qui l'envoie dans un tuyau jusqu'à la lance de pré-mouillage grâce à un barillet. À l'arrivée en bout de lance, le mélange est humidifié et devient alors du béton. Le béton par voie sèche est propulsé à plus de 140 mètres par seconde (soit environ 500 km/h).
Dans le cas de chantier difficilement accessible, la projection par voie sèche peut aussi permettre de faire des approvisionnements ponctuels, notamment en sable (toit d'immeuble, voie d'accès étroite, travaux confinés...).
L'approvisionnement de la projeteuse peut se faire de différentes façons :
Les domaines d’application sont nombreux[3] :
La technique du béton projeté implique des moyens importants contrairement aux techniques traditionnelles. Le béton projeté nécessite des camions-ateliers sur lesquels sont montés des compresseurs de grande taille.
La technique du béton projeté a un certain nombre d'inconvénients :
La technique du béton projeté a aussi de nombreux avantages :
La technique du béton projeté a fait ses preuves, notamment sur les chantiers suivants :