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Naissance |
Lecco (Lombardie-Vénétie) |
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Décès |
Caprino Bergamasco (Italie) |
Lieux de résidence |
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Activité principale | Librettiste |
Activités annexes | Poète, écrivain |
Collaborations | Giuseppe Verdi |
Œuvres principales
Antonio Ghislanzoni, né le à Lecco et mort le à Caprino Bergamasco, est un écrivain, poète et librettiste italien. Son nom est surtout lié au livret d'Aida, opéra de Giuseppe Verdi avec lequel il collabora également à la révision de La forza del destino et de Don Carlo.
Antonio Ghislanzoni naît à Lecco le . Envoyé par son père au séminaire, il en est exclu à l'âge de dix-sept ans, supportant mal la discipline de fer de l'institution, pour comportement irrévérencieux. L'anticléricalisme restera une constante de son idéologie. Inscrit en médecine après ses études secondaires à Pavie et s'avisant de posséder une belle voix de baryton, il décide d'étudier le chant et, au bout de quelques mois, en 1846, se fait engager au théâtre de Lodi comme premier baryton. Il abandonne cependant rapidement la scène lyrique pour une carrière littéraire. Ses premiers articles sont pour le Cosmorama pittorico (it) de Milan dans lequel il publie également son premier roman, Gli artisti da teatro, racontant ses aventures.
Mazzinien, il est contraint, en raison de sa collaboration avec les journaux républicains, de se réfugier en Suisse. Arrêté par les français, il est déporté en Corse. Après la deuxième guerre d'indépendance italienne, il adhère, en 1859, au groupe des scapigliati.
En 1857, il participe à la fondation du journal humoristique L'uomo di pietra (it). Il dirige L'Italia musicale (it), écrit pour la Gazzetta musicale di Milano (it), dirige et collabore à La rivista minima et, plus tard, s'étant retiré à Lecco, publie le Giornale-Capriccio. Sa collaboration aux journaux qui accueillent ses feuilletons, ses critiques, ses interventions de toute sorte sont innombrables tout comme son activité créatrice dans le domaine du roman et de la poésie. Son Libro proibito (d) (1878) connaît un tel succès qu'il atteindra la septième édition en 1890[1]. Gilberto Finzi écrit à ce propos : « I versi del Libro proibito riprendono un'atmosfera polemica d'epoca che non tocca, forse nemmeno sfiora, la poesia, ma che bene riconducono a momenti collaterali tipici della Scapigliatura »[2]. Dans les années 1860 il s'installe à Barco di Maggianico, hameau de la commune de Lecco, puis à Caprino Bergamasco en 1880.
Outre celui d'Aida pour Giuseppe Verdi avec lequel il collabore à la révision de La forza del destino et de Don Carlo, il est l'auteur de plus de soixante livrets parmi lesquels I Lituani et Il parlatore eterno pour Amilcare Ponchielli, Salvator Rosa et Fosca pour Carlos Gomes, Papà Martin et Francesca da Rimini pour Antonio Cagnoni, I promessi sposi pour Errico Petrella. Il est aussi l'auteur des vers de la cantate A Gaetano Donizetti de Ponchielli.
Il publie le volume Reminiscenze artistiche contenant des articles sur le pianiste Adolfo Fumagalli, des écrits comme La Casa di Verdi a Sant'Agata ou Abrakadabra - storia dell'avvenire[3] (1864-1865). Ce texte et quelques autres récits de science-fiction humoristique en font l'un des premiers auteurs italiens du genre.
Il meurt à Caprino Bergamasco le .
Le nom du compositeur est indiqué entre parenthèses, la date est celle de la première représentation.