Amable Audin | |
Archéologue | |
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Présentation | |
Naissance | 26 juillet 1899 Lyon 3e, France |
Décès | 25 janvier 1990 (à 90 ans) Lyon 4e, France |
Nationalité | française |
Activité de recherche | |
Découvertes principales | Site antique de Lyon : odéon, théâtre et pseudo-sanctuaire de Cybèle. |
Autres activités | Conservateur des collections gallo-romaines de Lyon |
Entourage familial | |
Parents | Marius Audin |
Famille | frère : Maurice Audin (éditeur) |
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Amable Audin est un archéologue français né à Lyon le 26 juillet 1899 et mort dans la même ville en le 25 janvier 1990. Il est l'un des spécialistes du monde gallo-romain de Lugdunum (Lyon).
Plan relief de Lugdunum selon les théories d'Amable Audin, exposé au musée gallo-romain de Fourvière.Amable Audin appartient à une très ancienne famille d'humanistes et imprimeurs lyonnais.
Son père, l'imprimeur Marius Audin (imprimerie « Aux deux Collines »), s’intéresse beaucoup à l’histoire, notamment à celle de l'imprimerie, et fonde en 1942 le musée des Arts et Traditions populaires de Beaujeu (69).
Il a un frère : l'éditeur Maurice Audin, qui fonde le musée de l’imprimerie à Lyon.
Amable Audin est né dans le 3ème arrondissement de Lyon, au n°65 place Guichard le 25 juillet 1899. Dès sa jeunesse, il se passionne pour l'archéologie ; il effectue sa première fouille à l'âge de vingt ans.
À partir de 1952, il succède à Pierre Wuilleumier à la direction des fouilles du site archéologique romain de Fourvière et enrichit le patrimoine de l'antique ville romaine de Lugdunum (Lyon) de plusieurs monuments majeurs : l'odéon, le théâtre et le pseudo-temple de Cybèle, puis l'amphithéâtre des Trois Gaules. Audin recueille aussi dans ses notes les renseignements archéologiques des multiples découvertes fortuites dans les quartiers de Vaise et du cinquième arrondissement de Lyon. Ses notes et ses plans sont parfois la seule documentation de vestiges ensuite détruits par les travaux urbains. En 1956, il en publie une synthèse : La topographie de Lugdunum, plusieurs fois enrichie et rééditée.
En 1968, il est le premier à observer un tronçon du rempart romain qui sera dégagé en 2012 et à côté duquel on trouvera le murus gallicus.
Conservateur des collections gallo-romaines de la ville de Lyon, il réussit à convaincre le maire Louis Pradel de la nécessité de construire un musée lyonnais de la civilisation gallo-romaine : le musée gallo-romain de Fourvière voit le jour en 1975, et Amable Audin en est le premier conservateur.
Il est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Il a fait partie du comité de patronage de Nouvelle École.
Il meurt à Lyon le 25 janvier 1990,,.
Amable et Maurice Audin partageaient un même bureau, et Amable s'occupait parfois d'édition comme Maurice d'archéologie.