Dans cet article, nous explorerons le sujet de Akari (télescope spatial) sous différentes perspectives et approches. Compte tenu de sa pertinence aujourd’hui, il est crucial de comprendre les implications et les ramifications que Akari (télescope spatial) a sur notre société. Tout au long de cet article, nous examinerons en profondeur les différentes facettes de Akari (télescope spatial), de son origine et de son histoire à son impact sur le monde contemporain. Grâce à des entretiens avec des experts, des analyses de données et des exemples concrets, nous fournirons au lecteur une vue complète et détaillée de Akari (télescope spatial), dans le but de générer une compréhension plus approfondie et plus critique de ce sujet important.
Organisation |
![]() |
---|---|
Constructeur | ISAS |
Domaine | Cartographie infrarouge du ciel |
Type de mission | Télescope spatial |
Statut | Mission terminée |
Autres noms | IRIS, Akari |
Lancement | 21 février 2006 à 21 h 28 TU |
Lanceur | M-V # 8 |
Fin de mission | 24 novembre 2011 |
Durée | 3 ans (mission primaire) |
Identifiant COSPAR | 2006-005A |
Masse au lancement | 955 kg |
---|---|
Contrôle d'attitude | Stabilisé sur 3 axes |
Orbite | Orbite polaire héliosynchrone |
---|---|
Périapside | 569,9 km |
Apoapside | 694,5 km |
Période de révolution | 96,6 min |
Inclinaison | 98,2° |
Type | Ritchey-Chrétien |
---|---|
Diamètre | 68,5 cm |
Focale | 420 cm |
Longueur d'onde | Infrarouge |
ASTRO-F, anciennement IRIS pour InfraRed Imaging Surveyor puis renommé Akari après son lancement, est un télescope spatial infrarouge développé par l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA). Il est lancé depuis la base d'Uchinoura le à 21 h 28 TU par un lanceur M-V et placé en orbite polaire héliosynchrone. Son but scientifique est de faire des observations astronomiques dans les domaines de l'infrarouge proche, moyen et lointain, dans des bandes spectrales semblables à ISO et Spitzer (en particulier à 70 et 160 μm). Le télescope remplit tous ses objectifs et cesse ses observations en à la suite de la panne de son système d'alimentation électrique.
Les objectifs scientifiques sont[1] :
Le satellite, d'une masse de 955 kg, a la forme d'un cylindre long de 3,2 mètres pour un diamètre de 1,9 mètre et deux panneaux solaires d'une envergure totale de 5,5 mètres. La charge utile est constituée d'un télescope Ritchey-Chrétien ayant une ouverture de 68,5 cm pour une focale de 420 cm. Il comprend dans son plan focal deux instruments maintenus à une température de 7 kelvins par 170 litres d'hélium liquide pour une durée estimée à 550 jours. Ces instruments sont un capteur fonctionnant dans l'infrarouge lointain (FIS) et une caméra fonctionnant en proche et moyen infrarouge (IRC)[1].
Son orbite polaire quasi circulaire rend difficile un mode pointé long comme ceux possibles sur ISO, Spitzer ou Herschel. Bien que le mode standard soit un balayage du ciel (on espère faire un balayage complet du ciel dans des bandes centrées sur 70 et 180 μm), ce télescope peut faire des observations pointées (quelques minutes par orbite).
Akari est lancé depuis la base de lancement d'Uchinoura le par un lanceur à propergol solide M-V avec un pico-satellite de 3,6 kg développé par l'université de technologie de Tokyo baptisé Cute 1.7. Il est placé en orbite polaire héliosynchrone de 569,9 × 694,5 km avec une inclinaison de 98,2° parcourue en 96,6 minutes. Durant les vérifications postérieures à la mise en orbite, on découvre que les senseurs solaires se comportent de manière anormale et une mise à jour du logiciel est téléchargée pour corriger le problème. Le , le télescope est mis en fonction[1].
En , l'hélium s'est complètement évaporé mais les observations continuent avec l'instrument observant le proche infrarouge qui peut fonctionner à des températures plus élevées[2].
Le , le système qui restitue l'énergie stockée dans les accumulateurs tombe en panne et le télescope se trouve privé d'énergie à chaque fois qu'il survole la face nocturne de la Terre[3]. Les tentatives postérieures de remise en marche du système d'alimentation électrique échouent et le satellite est désactivé le après avoir fonctionné durant plus de 3 ans[4].
Parmi les résultats scientifiques obtenus[5] :