Cet article abordera en détail la question de 24e régiment d'artillerie, qui a acquis une importance considérable aujourd'hui. Au fil des années, 24e régiment d'artillerie a fait l’objet de nombreuses études et recherches, ce qui a permis de mieux comprendre ses implications et applications dans divers contextes. De ses origines à son évolution dans la société contemporaine, 24e régiment d'artillerie a suscité un grand intérêt et a généré un débat autour de son importance et de son impact dans différents domaines. A travers une analyse exhaustive et rigoureuse, l’objectif est d’éclairer ce sujet et de proposer une vision globale pouvant enrichir la connaissance et la compréhension de 24e régiment d'artillerie.
24e régiment d'artillerie | |
![]() Insigne réglementaire du 24e RA | |
Création | 1871 |
---|---|
Dissolution | 1992 |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment d'Artillerie |
Inscriptions sur l’emblème |
Sébastopol 1855 Solférino 1859 Extrême Orient 1884-1885 Verdun 1916 l'Aisne 1917 Noyon 1918 |
Guerres | Expédition du Tonkin Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Fourragères | aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918 |
modifier ![]() |
Le 24e régiment d'artillerie est une unité d'artillerie française, formée en 1871 à Tarbes, avec les débris du régiment d'artillerie à cheval de la Garde impériale du second Empire. Il est dissout en 1992.
Le 24e régiment d'artillerie est formé par décret du et organisé à Tarbes avec les débris de l'état-major et des batteries du régiment d'artillerie à cheval de la Garde impériale du Second Empire qui avaient échappé aux désastres de l'armée du Rhin lors de la guerre franco-prussienne de 1870[6]. A ce titre, le 24e régiment d'artillerie est le continuateur de la compagnie d'artillerie à cheval de la Garde consulaire créée en 1800.
Conformément au décret du le régiment est réorganisé avec son dépôt et ses 2 premières batteries à cheval. Il cède 2 batteries au 14e régiment d'artillerie et 2 autres batteries au 21e régiment d'artillerie. Il reçoit en échange 2 batteries montées du 10e régiment d'artillerie, 1 batterie du 2e régiment d'artillerie, 1 batterie du 6e régiment d'artillerie, et 3 batteries du 14e régiment d'artillerie.
En 1873, il fait partie de la 18e brigade d'artillerie, conserve 8 de ses batteries, cède 1 batterie au 20e régiment d'artillerie, 1 batterie au 34e régiment d'artillerie et 2 batteries au 38e régiment d'artillerie et reçoit 1 batterie à cheval du 14e régiment d'artillerie.
Il devient régiment d'artillerie de campagne le .
En , dans le cadre de la guerre franco-chinoise, une batterie du régiment est envoyée au Tonkin et elle participe à la prise de Than-Maï[7].
En casernement à La Rochelle
18e brigade d'artillerie (en temps de paix), artillerie de la 35e division d'infanterie (guerre).
Composition : 3 groupes de 9 batteries de 75 (36 canons)[8].
En 1919, il forme un régiment de marche avec le 224e régiment d'artillerie de campagne, le 24-224 régiment de marche d'artillerie.
Il rejoint ensuite Tarbes à la fin 1919 et est renommé 24e régiment d'artillerie divisionnaire en 1924[6].
À la mobilisation de 1939, il se dédouble pour former le 224e régiment d'artillerie lourde divisionnaire[6]. Les deux régiments sont affectés à la 36e division d'infanterie (36e DI)[7]. À la fin de la bataille de France, le 24e RAD est capturé le par les Allemands[6].
Le régiment est recréé au sein de l'armée d'Armistice. Il est alors le régiment d'artillerie de la 17e division militaire (Clermont-Ferrand)[9]. Il est dissous en après l'invasion de la France libre[6].
Le , le régiment est recréé[6] et forme l'artillerie de la 36e DI également recréée. Le régiment est dissous en en même temps que la division. Le 62e RAA, qui avait accueilli ses personnels lors de la dissolution, est renommé 24e régiment d'artillerie le [7].
Recréé le à Reutlingen (RFA) après la dissolution du 73e régiment d'artillerie, puis dissous en 1992. La batterie d'instruction (B11) était elle située à Tübingen accueillie au sein du 24e GC.
Deux fois cité à l'ordre de l'armée en 1914-1918, le régiment porte la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918[8].
Son étendard porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10] :