Dans cet article, nous explorerons le sujet de École d'Alexandrie en profondeur, en abordant ses aspects les plus pertinents et les plus actuels. De ses origines à son impact sur la société actuelle, en passant par les différentes approches et perspectives qui se sont développées au fil du temps. Ce sujet est aujourd’hui de la plus haute importance, car il a suscité de nombreux débats et réflexions dans divers domaines, de la politique à la culture, et a marqué un tournant dans la manière dont nous abordons différents problèmes. Tout au long du développement de cet article, nous analyserons les différents aspects de École d'Alexandrie, en approfondissant ses implications et en générant un espace de réflexion critique autour de ce phénomène.
L'expression « école d'Alexandrie » désigne diverses écoles, qui participent d'un même courant intellectuel dont le centre névralgique est à Alexandrie.
Chronologie
- le judaïsme alexandrin (dès le IVe siècle avant notre ère), avec la Septante (-IIIe siècle), Philon d'Alexandrie, dit Philon le Juif (vers 40) ; le Livre de la Sagesse, qui fait partie de la Bible (mais pas du canon hébreu), a été écrit en grec, à Alexandrie, au Ier siècle avant notre ère.
- l'aristotélisme alexandrin, dès Straton de Lampsaque (avant qu'il ne devienne le deuxième scholarque, recteur du Lycée, en -288, après Théophraste)
- l'école astronomique d'Alexandrie, inséparable de l'école mathématique : Euclide (vers -300), Pappus d'Alexandrie (fin du IIIe siècle), Diophante d'Alexandrie, Théon d'Alexandrie (IVe siècle) puis sa fille, Hypatie, assassinée en 415. D'Ératosthène à Claude Ptolémée, on ne compte pas les scientifiques qui y vécurent ou y séjournèrent, amenant des avancées capitales, particulièrement dans l'histoire de l'astronomie, avec notamment Hipparque ou Aristarque de Samos qui, le premier, vers -280, a affirmé la rotation de la Terre sur elle-même et sa translation autour du Soleil ;
- l'école médicale d'Alexandrie (hérophiléenne), avec deux auteurs rivaux, Hérophile (-331 / -250) et Érasistrate (-310 / -250) ;
- l'école philologique, littéraire regroupée autour du Musée ou de la Bibliothèque d'Alexandrie, dès -288 ;
- le moyen-platonisme : Antiochos d'Ascalon (-87), Eudore d'Alexandrie… ;
- le stoïcisme alexandrin : Arius Didyme (fin du Ier siècle avant notre ère), Chaerémon d'Alexandrie (Ier siècle) ;
- le scepticisme alexandrin : Énésidème, le premier néopyrrhonien, enseigna la philosophie sceptique à Alexandrie au Ier siècle ;
- l'école théologique d'Alexandrie, chrétienne : Pantène (vers 180), Clément d'Alexandrie, Origène ;
- l'école néoplatonicienne d'Alexandrie : Hypatie (370 / 415), Synésios de Cyrène, Hiéroclès d'Alexandrie…
Voir aussi
Bibliographie
- Étienne Vacherot, Histoire critique de l'école d'Alexandrie, Paris, Ladrange, 1846-1851, 3 vol.
- Alexandrina. Hellénisme, judaïsme et christianisme à Alexandrie, Cerf, 1987.
- J. Daniélou dir., Histoire des doctrines chrétiennes avant Nicée, t. II, Tournai, Desclée, 1961.
- Anthony A. Long et David N. Sedley, Les philosophes hellénistiques (1986), trad., Garnier-Flammarion, 3 t., 1997.
- Jean Pépin, in Dictionnaire des philosophes, Encyclopaedia Universalis/Albin Michel, 1998, p. 48-51.
Articles connexes
Liens externes
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