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Naissance | |
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Décès |
(à 93 ans) Zurich |
Sépulture | |
Période d'activité |
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Nationalité | |
Activité | |
Maître |
Ernst Keller (jusqu'en ) |
Lieux de travail | |
Mouvement | |
Mécène | |
Conjoint |
Gottfried Honegger (de à ) |
Archives conservées par |
Bibliothèque centrale de Zurich (Nachl. W. Lavater Honegger 1 - 33)[1] |
Ourasima, Spectacle |
Warja Lavater, née le à Winterthour et morte le à Zurich, est une peintre, illustratrice et auteur suisse.
Elle passe son enfance en Russie puis en Grèce et en Suisse. Elle fait ses études d'arts graphiques à l'École des Beaux-Arts de Zurich dont elle sera diplômée. Par la suite, elle continue ses études dans plusieurs villes d'Europe : à Bâle, Stockholm, Paris et Londres.
Elle se marie avec Gottfried Honegger et, ensemble, ils fondent un atelier d'art appliqué en 1937. Elle assure la rédaction, l'illustration, la typographie et les couvertures de la revue Jeunesse Magazine de 1944 à 1958, tout en travaillant parallèlement à la réalisation d'œuvres graphiques.
En 1958 elle quitte Zurich pour s'installer à New York : la rencontre avec les peintes new-yorkais d'alors, et la prégnance des signaux et des codes dans la ville et leur lecture immédiate, vont orienter la suite de son travail. Elle fréquente assidument le MOMA et rencontre le directeur, Alfred Baar, qui devient son éditeur exclusif aux États-Unis, tandis qu'Adrien Maeght le devient pour l'Europe. En 1961, la famille s'installe à Paris[2]
En 1960, elle se lance dans l'illustration de son premier livre dépliant (Guillaume Tell) puis, à partir de 1965 s'attaque aux contes traditionnels (Le Petit Chaperon rouge), d'abord publiés aux États-Unis, où elle séjournera pendant un an, puis en Suisse, puis en France par les éditions des ateliers Arte Adrien Maeght. Elle parle d'imageries pour désigner les versions picturales géométriques de ses dessins, en particulier de ses contes populaires[2]. Dans ces livres, où les histoires sont racontées à travers un langage imagé, un signe, un symbole, ayant reçu une signification, deviennent écriture et illustration en même temps. Ainsi, Le Petit Chaperon rouge se présente sous forme d'une bande de 4,74 mètres couverte de points, qui se replie sous forme d'accordéon pour constituer les pages[3].
Les livres sont imprimés en lithographie originale en dix couleurs. Un certain nombre d'entre eux sont toujours disponibles chez l'éditeur[4].
Elle est enterrée au cimetière de Fluntern à Zurich[5].