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Vice-président Conseil général du Val-d'Oise (d) | |
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Conseiller général Val-d'Oise | |
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Maire d'Argenteuil | |
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Maire d'Argenteuil | |
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Jean-Baptiste Decoman (d) |
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Victor Paul Dupouy |
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Distinction |
Victor Dupouy, né le à Montauban et mort le à Argenteuil, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français (PCF), il est maire d’Argenteuil de 1935 à 1977, membre du Conseil général de Seine-et-Oise de 1955 à 1967, puis membre et vice-président de celui du Val-d'Oise de 1967 à 1976.
Victor Dupouy, né à Montauban le , fait partie de ces fils de paysans ou d'artisans, montés à Paris pour devenir ouvriers ou petits fonctionnaires[1].
Titulaire du brevet élémentaire et déjà ouvrier qualifié, il participe, en 1917, à sa première grève[2].
Ajusteur de formation, il est ouvrier à la SAGEM et membre du Parti communiste[3].
Au milieu des années 1920, il cumule les responsabilités politiques et syndicales. En 1926, il est secrétaire du rayon communiste et secrétaire du comité intersyndical d'Argenteuil[4].
En 1934, il est écarté de la direction régionale du PCF. La note interne concernant les camarades ayant appartenu à ce comité régional indique à cette date que « Dupouy, qui a peu assisté au bureau régional, est très dévoué mais un peu sectaire »[4].
En 1935, il conduit la liste « Bloc ouvrier et paysan »[5] et devient le premier maire communiste d’Argenteuil (Seine-et-Oise), ville de 65 000 habitants à l'époque[6]. Il le reste jusqu’en 1940, après quoi la commune est « administrée » par une « délégation spéciale »[7] sous l’Occupation allemande.
En 1936, il est assistant parlementaire de Gabriel Péri, réélu député aux élections législatives des et .
Mobilisé en , puis libéré après l’armistice, Victor Dupouy prend part à la Résistance dans le sud-est de la France et participe comme commandant des FFI à la libération de Marseille. Il est décoré de la croix de guerre avec étoile d’argent[8].
En 1945, il redevient maire d'Argenteuil. Il exerce cette charge jusqu’en 1977[9], où lui succède le communiste Robert Montdargent[10].
Il est également conseiller général de Seine-et-Oise de 1955 à 1967 dans le canton d’Argenteuil-centre, puis du Val-d'Oise, dans le canton d’Argenteuil-nord (nouveau canton, créé à partir d’une partie du canton d’Argenteuil-centre), de 1967 à 1976, période pendant laquelle il est aussi vice-président de ce conseil.
Le , lors d'une conférence de presse, il dénonce les marchands de sommeil de son département[11].
Il meurt dans sa ville d’adoption le , âgé de soixante-dix-neuf ans. Il est inhumé au cimetière du centre d'Argenteuil. Situé rue de Calais, la même rue où il résidait.
À son propos, Francis Arzalier écrira, en 1999 : « Victor Dupouy, lui, n'était pas un orateur, mais c'était un bon copain, un communiste : pour lui il n'y avait rien d'autre. »[12].
L’hôpital d’Argenteuil porte son nom, depuis sa création.