Dans cet article, nous explorerons l’histoire fascinante de Victor-Adolphe Malte-Brun, un sujet qui a suscité l’intérêt de personnes de tous âges et de tous horizons. Depuis ses origines jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, Victor-Adolphe Malte-Brun a joué un rôle clé dans la société et la culture. Au fil des années, il a suscité des débats, généré des passions et évolué de multiples manières. Nous analyserons son impact dans différents domaines et son influence sur la vie quotidienne. De plus, nous examinerons les différentes perspectives liées à Victor-Adolphe Malte-Brun, depuis les opinions d'experts jusqu'aux expériences personnelles de ceux qui ont été touchés par ce phénomène. Au final, cet article vise à offrir une vision complète et enrichissante de Victor-Adolphe Malte-Brun, invitant le lecteur à réfléchir, s'interroger et apprécier sa complexité.
Secrétaire général Société de géographie | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Victor Adolphe Bruun dit Brun |
Nationalité | |
Activités | |
Père |
Membre de | |
---|---|
Distinction |
Victor-Adolphe Malte-Brun, né le à Paris et mort le à Marcoussis, est un géographe et cartographe français. Il est le fils du géographe Conrad Malte-Brun.
Il est fils de Conrad Malte-Brun, autre géographe, d'origine danoise, fondateur de la Société de géographie.
Son frère, Conradin, né en 1810, fut un artiste peintre et mourut en 1850[1] à l'âge de quarante ans. Victor-Adolphe n'a que 10 ans quand son père décède, mais il grandit dans le souvenir de la réputation de son père.
En 1846, Eugène Cortambert, professeur et membre de la Société de géographie, publie un Cours de géographie directement inspiré des œuvres de Conrad Malte-Brun dans lequel il dit que la géographie est la peinture générale de la nature, de l'humanité et de ses travaux. Cette vision humaniste rejoint la volonté de Victor-Adolphe de se consacrer à une géographie moderne construite sur d'autres bases qu'une énumération des lieux.
Victor Adolphe Malte-Brun deviendra à son tour membre de la Société de géographie (de Paris), en 1851, secrétaire-adjoint en 1852 et en deviendra secrétaire général, au cours des années 1860-1867 (son père avait lui-même été le premier secrétaire général, en 1822-1824). Lorsqu'il quitta le poste, il deviendra le premier Secrétaire général honoraire. De 1852 à 1867, il aura la responsabilité d'édition du Bulletin de la Société de géographie et il signera de sa main, plus de cent articles.
De 1851 à 1855, il éditera une nouvelle édition de l'œuvre de son père, le Précis de géographie universelle. Dès 1851, il s'intéressa au projet du percement d'un canal en Amérique centrale entre l'Océan Pacifique et l'Océan Atlantique. Le premier projet d'Alexander von Humboldt aboutira en au Congrès international d'études du Canal interocéanique présidé par Ferdinand de Lesseps. Victor-Adolphe présentera à cette occasion une carte des 18 projets existants. On remarquera qu'outre ses talents de rédacteur, Victor-Adolphe sera aussi un excellent cartographe.
Il repose au cimetière du Montparnasse (division 4) à Paris.
Le mont Malte-Brun (en), en Nouvelle-Zélande, d'une hauteur comprise entre 3 155 m et 3 199 m, a été nommé en son honneur par Julius von Haast[2].
On sait que l'écriture des romans s'appuyaient sur une documentation énorme et Jules Verne recevait les communications de la Société de géographie. Il fera référence à plusieurs reprises à Malte-Brun comme dans :
Les détails de l’entreprise parurent tout au long dans les Bulletins de la Société Géographique de Paris ; un article remarquable fut imprimé dans les « Nouvelles annales des voyages, de la géographie, de l'histoire et de l'archéologie de M. V.-A. Malte-Brun »...
En ce qui concerne lady Helena, quand il apprit qu'elle était fille de William Tuffnel, ce fut une explosion d'interjections admiratives. Il avait connu son père. Quel savant audacieux ! Que de lettres ils échangèrent, quand William Tuffnel fut membre correspondant de la société ! C'était lui, lui-même, qui l'avait présenté avec M. Malte-Brun !
Quel éclair traversa mon esprit ! L'Atlantide, l'ancienne Méropide de Théopompe, l'Atlantide de Platon, ce continent nié par Origène, Porphyre, Jamblique, d'Anville, Malte-Brun, Humboldt, qui mettaient sa disparition au compte des récits légendaires, admis par Possidonius, Pline, Ammien-Marcellin, Tertullien, Engel, Sherer, Tournefort, Buffon, d'Avezac, je l'avais là sous les yeux, portant encore les irrécusables témoignages de sa catastrophe !