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La Via Arvernha (ou route de l'Auvergne) est l'un des chemins contemporains du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part de Clermont-Ferrand, remonte la vallée de l'Allagnon, franchit les Monts du Cantal, puis redescend la vallée de la Cère jusqu'à Rocamadour et enfin rejoint à Cahors l'itinéraire principal de la via Podiensis ; cette dernière se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, à Saint-Jacques-de-Compostelle.
On sait que le comte de Barcelone passait par Aurillac lorsqu'il faisait des voyages pour Rome. C'est à cette occasion que Borell II fit la connaissance de Gerbert et que, émerveillé par ses talents, il repartit avec lui en Catalogne. Par la suite, ce dernier fit plusieurs fois le voyage à Rome avant de devenir pape, tandis que les comtes de Barcelone devinrent vicomtes de Carlat.
Il faut aussi mentionner le pèlerinage du comte de Rouergue en 961, Raymond II, qui fut tué en cours de route par les Sarrazins.
Au Moyen Âge, le terme « hôpital » désignait un lieu d'assistance et d'asile plutôt qu'un établissement de soins. On y recevait les « pauvres du lieu et pauvres passants », c'est-à-dire tous les voyageurs, dont les pèlerins, pauvres « spirituels », qui, même riches, s'étaient dépouillés volontairement pour prendre la route et « suivre pauvres le Christ pauvre. » Le vocable sous lequel l'hôpital était placé n'est pas sans importance : on pense que celui de « saint Jacques » recevait essentiellement une clientèle de pèlerins venant de Galice sans que la porte ait été fermée aux autres voyageurs.
L'abbaye d'Aurillac avait cette particularité de posséder des prieurés dans toute l'Aquitaine jusqu'en Espagne, de telle sorte qu'on pouvait y descendre à chaque étape jusqu'à hôpital de Sainte-Marie-du-Mont-Cebreiro à O Cebreiro qui lui appartenait, sur le Camino francés de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Dans le Guide du Pèlerin, Aimery Picaud note au Chapitre XI, de l’accueil à faire aux pèlerins de Saint-Jacques : « Les pèlerins pauvres ou riches qui reviennent de Saint-Jacques ou qui y vont doivent être reçus avec charité et entourés de vénération. Car quiconque les aura reçus et hébergés avec empressement aura pour hôte non seulement saint Jacques, mais Notre Seigneur lui-même, ainsi qu’il l’a dit dans son évangile : qui vous reçoit, me reçoit. »
À chaque passage difficile (rivière, montagne), les asiles assuraient de surcroît le service d’un bac, l’entretien d’un pont ou la protection de ceux qui passaient les cols. Les hospices étaient d’autant plus modestes qu’ils étaient nombreux. Ils ne pouvaient héberger habituellement que de trois à vingt-cinq personnes ; chaque pèlerin ne pouvait y rester qu’une ou deux nuits à moins d’être malade et les pauvres n’y étaient admis que s’ils n’avaient pas la force de mendier.
Le personnel était réduit : le « maître » nommé à vie ou pour un temps (souvent trois ans) et un ou deux frères, une ou deux sœurs pour l’entretien, la préparation des repas et le travail des terres attenantes. Sous le contrôle et la protection des évêques, des municipalités ou des souverains, ils jouissaient de privilèges, telle l’exemption d’impôts. Legs et dons accroissaient leur patrimoine aux revenus duquel pouvaient s’ajouter le produit des quêtes et le bénéfice tiré de différents droits.
Ainsi, se trouvent sur la via Podiensis des hôpitaux Saint-Jacques à Murat, Saint-Jacques-des-Blats, Aurillac, Figeac, Varaire, Cahors, Moissac, La Peyronelle (à l'entrée de Lectoure), Lectoure, Condom (hôpitaux de Saint-Jacques de Teste et de Saint-Jacques de la Bouquerie).
Ils constituent des jalons incontestables du passage des pèlerins d'antan dans ces localités.
À partir de cette étape, plusieurs possibilités permettent de rejoindre la Via Podiensis ou voie du Puy, en vue de poursuivre le chemin jusqu'en Espagne.
Certains vont au sud-ouest, en vue d'atteindre Condom |
D'autres piquent vers le sud, pour rejoindre Cahors. | |
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Sur la variante sud-ouest se dirigeant vers Condom |
Sur la via Podiensis, déjà rejointe depuis Cahors | |
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Sur la variante sud-ouest se dirigeant vers Condom |
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Sur la via Podiensis, déjà rejointe depuis Cahors | ||
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À La Romieu la variante sud-ouest venant directement de Rocamadour rejoint l'itinéraire principal venant de Cahors par la via Podiensis
Au départ d'Aire-sur-l'Adour les pèlerins peuvent passer par :
Ou par :
Ils se retrouvaient finalement à :
Deux variantes sont alors possibles :
ou
Pour atteindre, en Espagne, le
Enfin les Pyrénées sont franchies. Les actions de grâce fusaient jadis dans toutes les langues de l'Europe. « E Ultreia, e suseia, Deus aida nos » (Plus oultre ! - Plus haut, Plus loin, Dieu aide-nous).
Le pèlerinage continue par le Camino navarro et le Camino francés jusqu'à Compostelle.