Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de Triangle de Zooko, en explorant ses différentes facettes, caractéristiques et implications possibles dans divers domaines. De son origine à sa pertinence aujourd'hui, nous approfondirons une analyse détaillée qui nous permettra de comprendre son importance et son influence sur la société. A travers des études, des entretiens et des exemples concrets, nous chercherons à faire la lumière sur Triangle de Zooko et son impact sur le monde contemporain, offrant au lecteur une vision complète et enrichissante de ce sujet passionnant.
Le triangle de Zooko est un diagramme illustrant une théorie inventée par Zooko Wilcox-O'Hearn (en).
Trois caractéristiques sont recherchées lors de la création de protocoles de communication.
D’après la théorie de Zooko, un identifiant ne peut réunir que deux de ces propriétés au maximum[1] ; mais il est possible de réunir les trois propriétés dans un système de nommage[2].
Par exemple, DNSSEC est sécurisé et les adresses peuvent être mémorisables mais il n’est pas décentralisé ; le système de routage en onion est sécurisé et décentralisé mais les adresses ne sont pas humainement compréhensibles ; diaspora* est décentralisé et les pseudonymes des utilisateurs sont humainement compréhensibles mais il est possible d’utiliser le même nom d’utilisateur que quelqu’un sous réserve d’utiliser un pod où il est disponible.
Plusieurs protocoles, dont Namecoin, GNU Name System et Twister, ont été créés dans l’objectif de réunir les trois propriétés.
Nick Szabo a écrit en 1998[3] un article montrant que les trois propriétés pouvaient être réunies à la condition d’utiliser une méthode d’insensibilité aux pannes.
Aaron Swartz a décrit en un système utilisant la chaîne de blocs pour attribuer les domaines[1]. Ce système est vulnérable à l’attaque Sybil[4] mais est sécurisé grâce au problème des généraux byzantins.