De nos jours, Tonton Marcel est un sujet qui suscite un grand intérêt et un grand débat dans la société actuelle. Depuis des années, Tonton Marcel fait l’objet d’études, d’analyses et de réflexions de la part d’experts en la matière. Sa pertinence a transcendé les frontières et a touché différents domaines, de la politique à la culture populaire. Dans cet article, nous explorerons différentes perspectives sur Tonton Marcel, en analysant son influence sur la société et son évolution au fil du temps. De plus, nous examinerons le rôle que joue Tonton Marcel aujourd'hui et les implications possibles qu'il a pour l'avenir.
Cet article concerne la bande dessinée de Régis Franc. Pour le personnage de bande dessinée calédonien, voir La Brousse en Folie.
Tonton Marcel est une série de bande dessinée humoristique de Régis Franc publiée entre 1981 et 1986 dans (A SUIVRE). Série régulière de la revue, dont elle était l'une des rares histoires courtes, Tonton Marcel s'inspire de ce que pourrait être la vie de Marcel Dassault une fois son groupe privatisé.
Personnages
Tonton Marcel : inspiré par Marcel Dassault, c'est un vieil homme « râleur (...), ricaneur (...), avare et bourré de préjugés (...) archétype du nouveau riche avare et inculte[1] ».
Bénin : homme à tout faire de Marcel, profondément admiratif de son patron, à qui il sert surtout de souffre-douleur[2]. Dans la réalité, le bras droit de Marcel Dassault était Pierre Guillain de Bénouville , général en retraite, ancien résistant et partisan de l'Algérie Française . Bénin lui emprunte quelques traits physiques, comme sa calvitie et Régis Franc se gausse gentiment de l'hebdomadaire "Jours des Princes", qu'il dirige, allusion transparente à l'hebdomadaire "Jours de France", propriété du groupe Dassault-Bréguet
La femme de Marcel : « Mégère » au comportement de nouveau riche, elle insupporte profondément son mari[3].
Analyse
Bien qu'inspirée par Marcel Dassault, Tonton Marcel n'est pas une bande dessinée politique cherchant à dénoncer le système mais une bande dessinée d'humour à visée avant tout satirique[1]. Ainsi, Franc s'inspire moins dans ses histoires de l'actualité immédiate (si ce n'est comme prétexte à gag) que d'autres milliardaires de bande dessinée, comme Oncle Picsou (pour l'avarice et le neveu inconséquent) ou Jiggs (pour l'impossibilité d'échapper à ses racines vulgaires)[3].
Dans la plupart de ses bandes dessinées antérieures, Franc privilégiait la multiplicité des lectures et les références cultivées[4]. Avec Tonton Marcel il propose une forme beaucoup plus classique : gaufrier régulier, absence de « références cachées en abyme », importance des mimiques des personnages. Cette série marque donc un tournant dans son travail.