De nos jours, Tommaso Fazello est devenu un sujet d'une grande importance dans la société actuelle. Son impact couvre des domaines variés et a suscité un grand intérêt dans l’opinion publique ainsi que dans les sphères académiques et professionnelles. Dans cet article, nous explorerons en profondeur Tommaso Fazello et son influence sur différents aspects de notre vie quotidienne. De ses origines à son évolution dans le temps, en passant par son impact sur la culture, l'économie et la politique, nous analyserons comment Tommaso Fazello a marqué un avant et un après dans notre société. De plus, nous examinerons les différentes perspectives et opinions qui existent autour de Tommaso Fazello, et comment celles-ci ont façonné notre compréhension et notre perception de ce sujet. Préparez-vous à embarquer pour un voyage de découverte et d'introspection autour de Tommaso Fazello !
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activités |
Frère, théologien, historien, prêtre |
Fratrie |
Girolamo Fazello (d) |
Ordre religieux | |
---|---|
Mouvement |
Tommaso Fazello, parfois francisé Thomas Fazet[1], nait à Sciacca en 1498 et décède à Palerme le . C'est un dominicain, chroniqueur et archéologue italien.
Il est connu pour être le père de l'histoire sicilienne et son De Rebus Siculis Decades Duae, publiée à Palerme en 1558, fut le premier ouvrage imprimé sur le sujet. On lui doit la redécouverte des antiques cités d'Akrai, Selinus et Heraclea Minoa. Il a aussi mis au jour les ruines du temple de Zeus Olympien à Akragas. En 1555, il enseigna au sein du Couvent Saint-Dominique à Palerme.
Tommaso Fazello nait à Sciacca en Sicile, en 1498.
Après avoir fait ses premières études à Palerme, il entre dans l’Ordre des Prêcheurs, et étudie les Pères de l'Église et des théologiens les plus célèbres. Il fréquente ensuite les écoles de Rome et de Padoue, et reçoit dans cette dernière ville le titre de docteur.
Pendant son séjour à Rome, il se lie d’amitié avec Paul Jove, et c'est à sa sollicitation que Fazello entreprend d’écrire l’histoire de la Sicile.
De retour à Palerme, il est chargé de professer la philosophie. Obligé de partager tous ses moments entre ses devoirs de professeur et les exercices de religion, il se réduit à ne faire qu’un seul repas vers la fin du jour et à ne donner que quelques heures au sommeil, afin de pouvoir satisfaire sa passion toujours croissante pour l’étude. Fazello se délasse de l’aridité des recherches historiques par la lecture des poètes et des orateurs anciens, ou par la composition de quelques pièces de vers qu’il ne confiait qu’à ses plus intimes amis. Il prêche un carême avec un concours immense d’auditeurs et un succès qui accroit encore sa réputation. Il obtient plusieurs dignités dans son ordre, et on voulut l’en élire supérieur général en 1558 ; mais il refuse.
Fazello meurt à Palerme le , et est inhumé dans le cloître de son couvent.
Le seul ouvrage qu’il ait laissé est le suivant : De rebus siculis decades duæ, Palerme, 1558, in-fol. ; ibid., 1560, in-fol. ; Wechel l’a inséré dans ses Rerum sicularum scriptores, 1579, et Burmann dans son Thesaurus antiquitatum, t. 10 ; enfin, Statella en a fait réimprimer la première décade avec un supplément et des remarques critiques, Catane, 1749, in-8°. L’Histoire de Sicile par Fazello a été traduite en italien par Remigio Fiorentino, Venise, 1574, in-4° : cette édition est rare ; Martin Lafarina en a donné une nouvelle, corrigée des fautes d’impression qu’on trouve dans la première, Palerme, 1628, in-fol. Cette histoire est très-estimée pour l’exactitude des faits, la saine critique qui y règne et l’élégance du style. Giacomo Bosio est le seul qui n’ait pas rendu justice à l’ouvrage de Fazello ; mais Bosio écrivait l’histoire des chevaliers de Malte, et Fazello les avait traités avec peu de ménagement. Mongitore cite encore cet écrivain des Sermons en manuscrit.