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Conseillère nationale suisse | |
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Tilo Frey, née le à Maroua, Cameroun, et morte le à Neuchâtel, est une femme politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.
Elle est conseillère nationale pendant la 39e législature de l'Assemblée fédérale suisse (de fin 1971 à fin 1975).
Tilo Frey naît le à Maroua, au nord du Cameroun. Son père, Paul Frey, est un ingénieur de l'École polytechnique fédérale de Zurich ; sa mère, Fatimatou Bibabadama, est une Camerounaise d'ethnie peule. Elle est adoptée par Katscha Frey née Schindler[1].
Elle reste célibataire toute sa vie[1].
Après avoir suivi ses études à l'école normale de Neuchâtel, elle devient professeur de bureautique à l'école supérieure de commerce en 1943 où elle assure, dès les années 1960, la fonction de maître principale de l'établissement. Dès 1972, elle est directrice de l'école professionnelle de jeunes filles[2]. En 1974, cette école est intégrée au centre professionnel du littoral neuchâtelois, où elle poursuit sa carrière d'enseignante dans la formation des apprentis du secteur commercial.
Sur le plan politique, elle est membre du Parti radical-démocratique[3], et élue successivement au législatif de la ville de Neuchâtel en 1964, puis au Grand Conseil du canton de Neuchâtel en 1969[2]. Lors de la votation fédérale du , la population suisse se prononce en faveur du droit de vote et d'éligibilité pour les femmes suisses. Dans le prolongement de cette modification constitutionnelle, Tilo Frey est en la première Neuchâteloise à être élue au Conseil national ; elle y reste durant une législature, jusqu'en 1975[4],[5]. Elle n'est réélue en 1975[6].
Conservatrice, elle défend tout de même l’égalité salariale et des droits de succession plus favorables aux femmes[7].
En 2018, la ville de Neuchâtel décide de rebaptiser « espace Tilo Frey » une place portant depuis 1984 le nom d'« espace Louis Agassiz », ce scientifique ayant défendu des thèses racistes[8],[9].
Le , « l'espace Tilo Frey » est officiellement inauguré à la Faculté de lettres et sciences humaines de l'université de Neuchâtel. Cet espace devient ainsi l'adresse postale de la dite faculté. Tilo Frey devient ainsi la cinquième femme à se voir attribuer un nom de rue ou de place dans la ville de Neuchâtel et la première d’origine africaine[10],[11],[12],[13].
En , le tympan du Palais du Parlement à Berne est décoré d'une mosaïque nommée « Tilo », en hommage à Tilo Frey[14],[15].