Cet article est une ébauche concernant un homme politique français.
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Théodose de LagrenéDéputé de la Somme | |
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13 mai 1849 - 2 décembre 1851 | |
Pair de France | |
21 juillet 1846 - 5 février 1848 | |
Ambassadeur de France en Grèce | |
1835-1843 |
Naissance |
14 mars 1800 Amiens |
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Décès |
26 avril 1862 (à 62 ans) Paris |
Sépulture | Cimetière du Montparnasse |
Nationalité | française |
Formation | Collège Stanislas |
Activités | Homme politique, diplomate |
Enfant | Edmond de Lagrené |
Distinctions |
Grand officier de la Légion d'honneur Grand commandeur de l'ordre du Sauveur Chevalier de l'ordre de Charles III d'Espagne |
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Joseph Théodose Marie Melchior de Lagrené, né le 14 mars 1800 à Amiens et décédé le 26 avril 1862 à Paris 7e, est un homme politique et diplomate français.
Né à Amiens le 14 mars 1800, il est le fils de Pierre Melchior de Lagrené et de Louise de Francqueville. il est issu d'une famille anoblie au XVIIIe siècle par charge de trésorier de France en la généralité d'Amiens. On retrouve différentes écritures de ce patronyme : de Lagrené, de Lagrenée, de Langrenée.
Il fait ses études au collège Stanislas, à Paris.
En 1822, il entre aux Ministère des Affaires étrangères comme attaché au cabinet du ministre, Mathieu de Montmorency, qu'il accompagne au congrès de Vérone.
Il est successivement : attaché à Saint Petersbourg (1823), troisième secrétaire à Madrid (1826), deuxième secrétaire (1828), puis premier secrétaire (1832) à Saint Petersbourg, secrétaire d'ambassade à Darmstadt (1834), ministre résident (1835) puis ministre plénipotentiaire (1840) à Athènes.
Lui et sa famille se lient avec Prosper Mérimée, lors d'un voyage effectué par celui-ci en Grèce et entretiennent ensuite avec lui une correspondance et des relations suivies.
Envoyé spécial en Chine en décembre 1843, à la tête d'une délégation d'une vingtaine de personnes, Lagrené reçoit de Guizot, alors ministre des affaires étrangères, la mission d'obtenir de la Chine, par un "traité d'amitié, de commerce et de navigation" des avantages équivalents à ceux obtenus en 1842 par la Grande-Bretagne au moyen du Traité de Nankin, en particulier la concession de Hong-Kong.
Il conclut, avec l'aide du père Joseph-Marie Callery, le premier traité franco-chinois en 1844, le traité de Huangpu . Le but était de conclure un traité politique et commercial, notamment par la possession d’ une île, afin d’obtenir un accès maritime sûr et permanent jusqu’en Extrême-Orient.
Les négociations durent du 13 août au 24 octobre 1844, date de signature du traité de Whampoa (ou Huangpu) en présence du commissionnaire chinois Keying.
Lagrené obtient, en outre, deux édits permettant aux Chinois de pratiquer la religion chrétienne . Avant de regagner la France, il visite, notamment, l'île de Java.
Les facilités apportées à la France en Asie par ces accords lui confèrent une grande autorité dans les milieux diplomatiques et politiques.
De Chine, il rapporte également un splendide recueil d'illustrations des Instruments de musique employés en Chine.
À son retour, à la fin de 1845, il est nommé pair de France. À la chambre des pairs, il prend une part active aux débats sur la Banque de France, aux débats sur les questions monétaires ou de crédit et siège à la Chambre haute jusqu'à la révolution de février 1848.
En février 1847, il est admis au Jockey-club de Paris.
En janvier 1849, il reprend du service comme diplomate, en étant nommé plénipotentiaire de la République française aux conférences de Bruxelles, concernant la question italienne.
En mai 1849, il est élu, avec 74 396 voix sur 106.444 votants et 169.321 inscrits, député de la Somme, département dans lequel se trouve son domaine de Saulchoy, à l'Assemblée nationale législative.
Il y siège, dans le Parti de l'Ordre.
Il y fait partie de la commission du Budget, préside la commission des fonds secrets, rédige plusieurs rapports sur des questions budgétaires ou diplomatiques . Il vote notamment en 1850 pour la Loi Falloux, pour l'expédition de Rome et pour la loi électorale du 31 mai 1850, restrictive du suffrage universel.
Au moment du coup d'état du 2 décembre 1851, il fait partie des députés qui s'opposent à ce coup d'état et demandent la déchéance de Louis Napoléon Bonaparte, en se réfugiant dans la mairie du 10e arrondissement de Paris. Il se retire ensuite de la vie publique, siégeant seulement au conseil d'administration de la Compagnie des chemins de fer du Nord.
Il décède à Paris, en son domicile, 7 rue Las Cases.
Théodose de Lagrené épouse dans l'église catholique Sainte Catherine de Saint Petersbourg, le 10 septembre 1834, Marie Barbe, ou Barbara, ou encore Varinka de Doubenski (Volsk, 20 mars 1812 - Paris 16e, 27 janvier 1901), demoiselle d'honneur de l'impératrice de Russie, fille de Ivan Doubenski et de Pulchérie Doubenskaia. Dont :