De nos jours, Tetsumi Kudo est devenu un sujet d'un grand intérêt et d'une grande pertinence dans la société actuelle. Avec les progrès constants de la technologie et de la mondialisation, Tetsumi Kudo a acquis un rôle fondamental dans notre vie quotidienne. De son impact sur l'économie et la politique à son influence sur la culture et le divertissement, Tetsumi Kudo a réussi à capter l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. Dans cet article, nous explorerons en profondeur les différents aspects liés à Tetsumi Kudo, en analysant son importance, ses implications et son évolution dans le temps. Quel est le véritable impact de Tetsumi Kudo sur notre société ? Comment notre façon de voir et de vivre Tetsumi Kudo a-t-elle changé au fil des années ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de cette analyse exhaustive.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
工藤哲巳 |
Pseudonyme |
Kudo, Tetsumi |
Nationalité | |
Activités | |
Formation | |
Conjoint |
Hiroko Kudo (d) |
Tetsumi Kudo est un peintre japonais du XXe siècle, né à Osaka le , mort en 1990 à Osaka ou Tokyo. Sa période d'activité se situe principalement en France depuis 1962.
Traumatisé par la bombe atomique, Tetsumi invente les prémices d'un neo-dadaïsme et d'une nouvelle écologie. Chez lui, le corps prend une place fondamentale dans son œuvre et il réalise sa première « performance » l'anti-art-Karaté. Il a 20 ans d'avance sur Bruce Lee et 10 ans d'avance sur les performers californiens. C'est par Tetsumi que l'art martial d'Okinawa initie toute une parenthèse de la recherche artistique qui se terminera avec les actionnistes viennois. L'artiste partagera sa vie entre le Japon et Paris. En 1962, à son arrivée à Paris, une exposition est refusée pour « obscénité ». Il est en 2007 exposé à La Maison rouge, fondation Antoine-de-Galbert, à Paris.
Il fera l'objet d'une exposition, la première d'importance en Europe depuis les années 1990, à la galerie Christophe Gaillard
Tetsumi Kudo est un sculpteur, auteur de performances. En 1958, il sort diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Tokyo. Il travaille tout d’abord dans la mouvance des groupes néo-Dada qui, à Tokyo, dans les années 1950, cherchèrent un accord entre les performances et des installations offrant une importance nouvelle à l’objet. En 1962, il s'installe à Paris, et depuis lors, il est une des personnalités marquantes des mouvements « Objecteurs et Nouveaux Réalistes ». Il participe alors à l'exposition des Artistes indépendants organisée par le journal Yomiuri, avec Propagation sans limite, sculpture figurant un bouquet de corail, composée de milliers de nœuds enroulés autour de cadres de fer.
En 1962, il reçoit le premier prix à l'Exposition des jeunes artistes d'Asie. Il participe à de nombreuses autres manifestations: 1963 Biennale de Paris, 1970 Kunstverein de Cologne, 1974 Kunsthalle de Düsseldorf, 1976 et 1979 Musée d'art moderne de Paris, 1977 Biennale de São Paulo, 1981 National Musée d'art moderne de Tokyo, 1992 De Bonnard à Baselitz — Dix ans d'enrichissements du Cabinet des estampes 1978-1988 à la Bibliothèque nationale de Paris[1].
Ses séries de happenings, tels Philosophie de l'impuissance (1962) et Harakiri de l'humanisme (1963), tendent à mettre en acte ses propres pensées, tandis que Votre Portrait cherche à écrire le corps humain, rongé par l'acide, gonflé et grotesque, fragments épars retenus entre eux par des lambeaux de chair, avec comme contrepoids des objets usuels. Au premier abords, cela se présente comme des boîtes fermées ressemblant à des dés. Ouvertes, des sirènes se mettent à hurler, des yeux et des bouches s'ouvrent subitement, des membres se mettent en mouvement de sorte que le spectateur ressent une sorte d'agression brusque et impressionnante.
Le fond des recherches de Kudo concerne la venue d'un homme nouveau, comme le prouve son attitude provocante vis-à-vis de la mort. Dans Vous êtes une métamorphose ou Hommage à la jeune génération — Le Cocon ouvert, il nous éclaire sur ses conceptions de la vie et de la mort. En 1971, il coopère avec Eugène Ionesco pour son film La Boue : il fait un moulage de Ionesco qu'il ultérieurement découpe en morceaux, le transformant en une série. Dans Électro-circuit, il se demande comment l'homme peut vivre à l'ère électronique[1].