Dans cet article, nous allons analyser en profondeur Techouva, un sujet d'une grande pertinence et d'un grand intérêt aujourd'hui. De ses origines à son impact sur la société actuelle, Techouva a suscité un débat et un intérêt croissant parmi les experts et le grand public. Au fil des prochaines lignes, nous explorerons les différents aspects entourant Techouva, de son importance historique à son influence dans différents domaines de la vie quotidienne. De plus, nous examinerons différentes perspectives et opinions sur Techouva, dans le but d'offrir une vue complète et objective de ce sujet.
La techouva (hébreu תשובה, « retour » ou « réponse ») est le processus de repentance dans le judaïsme, tant dans la Bible hébraïque que dans la littérature rabbinique. Conformément à la pratique juive, une faute, une erreur, un acte interdit, peuvent être pardonnés sous réserve d'engager une démarche de techouva.
Puisqu'aucun homme n’est parfait[1],[2] selon la Torah, chacun se doit de porter en continu un regard critique sur son propre comportement afin de s’inscrire dans un processus de techouva.
Pour l'Union orthodoxe, la techouva comprend quatre étapes : d'abord cesser de pécher, puis regretter son péché, ensuite dire à haute voix les péchés en s'adressant à Dieu et s'engager à ne plus les commettre, et finalement accepter pour le futur de ne plus pécher. Dans le cas des péchés commis contre autrui et non contre Dieu, il est nécessaire de demander d'abord pardon à ces personnes avant de demander pardon à Dieu[3].
La techouva comprend les étapes suivantes :
La responsabilité de l'homme à l'égard de l'homme est telle que le « Tout Puissant » n’est pas assez puissant pour l'annuler[4]. Par exemple, si on a humilié ou blessé quelqu’un, il est nécessaire de lui présenter des excuses et d’obtenir son pardon. Cependant, si la première étape concerne la relation entre l'homme et son prochain, les dernières portent sur la relation entre l'homme et son Créateur. Un rite seul ne saurait suffire à effacer la faute commise.
« Vous retournerez vers Dieu votre Seigneur et entendrez sa voix, faisant tout ce que je vous commande aujourd'hui. Vous et vos enfants reviendrez de tout votre cœur et de toute votre âme[5] »
Dans le contexte de la littérature biblique, la techouva est présentée comme le prérequis fondamental dont dépend le salut tant collectif qu'individuel[6],[7],[8],[9],[10].
Le cinquième traité du Mishné Torah traite du repentir.
Le Talmud enseigne que « là où se tient l'homme qui a fait techouva, même les justes parfaits ne sauraient tenir »[11]. La techouva permet en effet de puiser dans le mal l'énergie qui permettra que, selon le Talmud, « les fautes deviennent des mérites »[12]. C'est ainsi que le pouvoir ultime de la techouva permet de sublimer le mal et de le transformer en bien.