Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de Système d'information sur les armes, explorant ses origines, son évolution et sa pertinence aujourd'hui. Depuis ses premières racines jusqu'à son impact sur la société moderne, Système d'information sur les armes a joué un rôle important dans divers domaines, attirant l'attention de personnes de tous âges et de tous intérêts. Grâce à une analyse détaillée, nous examinerons les aspects clés qui ont contribué à la popularité et à la pertinence de Système d'information sur les armes, ainsi que son influence sur la culture contemporaine. Avec une approche multidisciplinaire, nous aborderons les différents aspects de Système d'information sur les armes, de son importance historique à son impact sur la technologie et l'innovation, en offrant une vision globale de son importance dans le monde d'aujourd'hui.
Le Système d'information sur les armes (ou SIA) est en France l'outil informatique mis en place et géré par le Service central des armes et explosifs au sein du ministère de l'Intérieur pour « permettre la traçabilité complète des armes circulant ou détenues en France en modernisant les relations entre les professionnels, les usagers et l'administration. Le Système d'information sur les armes (SIA) se substituera à terme au fichier national des détenteurs d'armes à feu (AGRIPPA)[1]. » Ce programme informatique de gestion des « armes à feu civiles » concerne, dans un premier temps, les professionnels puis, dans un second temps, tous les particuliers détenteurs d'armes (à compter du 8 février 2022 pour les chasseurs). Les données à caractère personnel y sont traitées de manière automatisée, selon des modalités précisées par un décret de 2020[2].
Une base de données dénommée « Référentiel général des armes » recense les caractéristiques techniques et le classement des armes.
Au , ce SIA intègre un livre de police numérique (LPN), se substituant, à cette même date, au registre spécial (papier) des professionnels[3].
Le SIA permet aux démarches administratives relatives aux armes ainsi que la traçabilité des armes par les professionnels d'être entièrement dématérialisée, et il modifie les règles de marquage des armes et de leurs éléments, de manière à achever la transposition de deux directive européennes :
L'un des décrets de mise en place du SIA assouplit la réglementation relative aux armes concernant le régime des tirs d’initiation et « en simplifiant le régime des séances de tirs contrôlées ».
Le SIA concerne « toute personne physique ou morale se livrant à la fabrication, au commerce ou à l'intermédiation des armes, munitions et leurs éléments relevant du 1er de la catégorie A2 et des catégories A1, B, et C saisit dans le livre de police dématérialisé[4] mentionné à l'article R. 313-54 du code de la sécurité intérieure les informations relatives aux armes et aux éléments d'armes qu'elle détient, inscrites sur les registres spéciaux mentionnés à l'article R. 313-25 du même code. » Les opérateurs de ventes aux enchères publiques d'armes (et de leurs éléments relevant du premier de la catégorie A2 et des catégories A1, B et C) sont également concernés[2]. Sont également concernées les « fédérations des disciplines sportives utilisant des armes », les musées (détenteurs d'armes à feu « historiques » ou « d'importance historique »), les « administrations de l’État et les organismes publics » ;
les administrations impliquées par la mise en place et l'utilisation du SIA sont notamment (début en 2022)[3] :
Outre la France métropolitaine et les territoires ultramarins, les textes réglementaires indiquent que certaines dispositions concernent les îles Wallis et Futuna, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et les Terres australes et antarctiques françaises[2].
Sont à déclarer toutes les armes à feu, leurs munitions et leurs « éléments », pour les catégories A1, B, C et D.
Il est fixé par des décrets et arrêtés publiés au Journal officiel (JO) le 29 avril 2020 :
Certaines autorisations sont conditionnées à un contrôle de l'assiduité aux séances de tir et à la formation obligatoire au tir, et bien entendu à la non-inscription au Fichier national des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes.
En raison de la pandémie de Covid-19, l'ouverture du « portail Professionnels » a été repoussée au 1er octobre 2020 (au lieu du 1er juillet).