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La société Coloniales Bambao puis société Comores Bambao est une société coloniale fondée vers 1907 sur l'île d'Anjouan par les planteurs Georges Boin et Alfred Ragoin en association avec l'industriel parfumeur grassois Georges Chiris[1] à Anjouan.
En 1893, Boin et Ragouin acquièrent la propriété du sultan Abdallâh III. Chiris possédait le domaine Faymoreau de Kwambani à Mayotte.
Elle devient un des principaux producteurs mondiaux d'ylang-ylang. À partir de 1946, les parlementaires représentant le Territoire des Comores n'ont de cesse de demander des mesures visant à son démantèlement, en veillant cependant, à ne pas gêner leurs intérêts propres de planteurs. La société possède alors 46 % des terres de Grande Comore, 22 % de Mohéli, 37 % d'Anjouan et 15 % de Mayotte[2].
La Société rachète petit à petit ses concurrents, mais toutes les terres ne sont pas exploitées. La pression démographique se faisant plus forte et les terres manquant, les populations cultivent de plus en plus ces terres, illégalement.
La société est très mal perçue par les populations locales des Comores :
Symbole de la colonisation, elle est démantelée à l'indépendance des Comores, en 1975. Tous les bâtiments agricoles, sportifs, administratifs et médicaux sont abandonnés et tombent en ruines quelques années plus tard[4].