Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de Simulation de champ électromagnétique, un sujet qui a suscité un grand intérêt ces derniers temps. Simulation de champ électromagnétique est un sujet qui impacte la vie de nombreuses personnes, puisqu'il a une influence directe sur divers aspects de notre société. Tout au long de cet article, nous explorerons en profondeur les différents aspects liés à Simulation de champ électromagnétique, de son histoire et évolution jusqu'à son impact aujourd'hui. De plus, nous analyserons les différents points de vue et opinions sur Simulation de champ électromagnétique, dans le but de proposer une vision complète et variée sur ce sujet. Sans aucun doute, Simulation de champ électromagnétique est un sujet passionnant et complexe qui mérite notre attention et notre réflexion.
La simulation de champ électromagnétique permet de prévoir l’impact sur l'homme ou les machines de l'installation ou de la modification d'émetteurs, mais également ceux engendrés par tel ou tel choix de conception de bâtiments pièces et locaux.
S'appuyant sur de la conception 3D d’environnement et sur des algorithmes de calcul de propagation du champ électromagnétique, la simulation de champ électromagnétique permet de donner les valeurs d'intensité de champ généré par une future installation, ou un futur équipement.
Dans un contexte grandissant d'éco-construction, elle permet aussi l'étude de la construction ou de la rénovation de bâtiment en minimisant son exposition à son environnement électromagnétique déjà existant.
L’implantation d’un nouvel émetteur d’un réseau public (typiquement une antenne-relais de téléphonie mobile) suscite de plus en plus de réactions et de prises de précaution. La simulation de champ électromagnétique permet :
Les niveaux limites sont aujourd’hui donnés par le décret no 2002-775[1] transposant en droit français la recommandation européenne 1999/519/CE [2]
Chaque nouveau matériel électrique et électronique est soumis à la directive européenne 2004/108/CE donnant les règles de fonctionnement de ces nouveaux appareils dans leur nouvel environnement. On appelle cela la compatibilité électromagnétique.
D’une façon simplifiée, la directive déclare que tout nouvel appareil ne doit pas perturber, ni être perturbé par l’environnement dans lequel il va évoluer.
La simulation de champ électromagnétique permet ainsi de prévoir quelle intensité de champ ce dernier émettra et quel sera le champ qu’il subira lorsqu’il sera placé dans son environnement d’utilisation.
La simulation de champ peut ici se complexifier car on peut se retrouver en situation de champ proche suivant les fréquences étudiées. Les logiciels de simulation sont ainsi séparés en deux types, ceux traitant de la CEM et ceux traitant plutôt des problématiques de champ lointain comme EMF VISUAL de la société Satimo [3], MITHRA-REM [4], ou CST Micro Wave cette différence se retrouve également sur les types d’algorithme utilisés dans ces deux grandes familles de logiciels, chacun ayant leur domaine de prédilection. La vitesse de calcul et la précision des résultats sont les deux plus grandes données comparatives.
Dans le cadre de l’implantation d’un nouvel émetteur de réseau public tel qu’une antenne relais de téléphonie mobile, une simulation de champ peut être réalisée sur une maison ou un immeuble en particulier ou bien sur le quartier tout entier entourant cette nouvelle implantation.
La difficulté majeure de ces études reste la récupération des données exactes des antennes.
La simulation de champ électromagnétique telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui comporte les phases suivantes [5] :
La simulation prend ainsi en compte l’environnement au plus juste, reproduisant les dénivelés accidentés et les bâtiments ou éléments urbains pouvant influer la propagation du champ.
Pour calculer le champ que l’on retrouvera en un point plusieurs méthodes de calculs existent.
La méthode la plus courante existant aujourd’hui dans les logiciels de simulation de champ électromagnétique en champ lointain est celle du lancer de rayons[6].
Les algorithmes de calcul géométriques définissent les trajets de toutes les ondes arrivant en un point de coordonnées définies. Une fois que ces trajectoires sont définies, l’algorithme de calcul de champ définit quelle sera la contribution de chacun de ces trajets au point donné. Cette technique s'appuie sur les lois de propagation optique.
Les données intrinsèques des matériaux sont bien sur prises en compte. Leurs coefficients de réflexion, transmission, et diffraction sont utilisés pour quantifier l’intensité de champ électromagnétique apportée par chaque trajet.
Les calculs devenant rapidement complexes et consommateurs en ressources systèmes, un nombre limité d’interactions est donc défini. On parle couramment d’une limite de trois réflexions entre immeubles pour une antenne relais classique.
La simulation de champ électromagnétique permet donc de mieux implanter les nouveaux émetteurs de radio communication, elle permet aussi d’optimiser les bâtiments en construction ou en rénovation par rapport à l’environnement électromagnétique déjà existant [7] Elle permet en cela de satisfaire la cible 12 du label HQE des bâtiments à Haute qualité environnementale qui précise[8] :
Cible 12. Qualité sanitaire des espaces
Des bureaux d’étude spécialisés peuvent ainsi adapter les plans de la construction à son futur environnement électromagnétique. Il est donc aujourd’hui possible à l’aide de cet outil de construire ou de rénover une maison ou un immeuble à proximité d’antennes relais existantes ou de tout autre émetteur, en diminuant l’exposition globale du bâtiment.
La répartition des ouvertures est un des facteurs importants, ainsi que le choix des matériaux utilisés. De nombreux accessoires, en gros œuvres et second œuvre permettent aussi d’adapter le bâtiment à l’électrosmog ambiant.