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Considéré comme l'un des plus grands rappeurs français de l'histoire du hip-hop grâce à ses couplets mythiques dans les morceaux Demain c'est loin ou Nés sous la même étoile, avec son groupe IAM, son album solo Où je Vis est très souvent cité comme étant la quintessence du rap français avec des morceaux devenus classiques comme Lettre, Samuraï,Manifeste ou Les Miens.
Adepte de la spiritualité taoïste (« pas dans son côté mystico-religieux, mais philosophique »[1]) et connaisseur des cultures asiatiques, Geoffroy Mussard pratique un grand nombre d’arts martiaux notamment le kung-fu et l’aïkido[2]. Il établit un parallèle entre ses deux passions, arts martiaux et rap, estimant que toutes deux permettent de suivre des lignes de conduite bénéfiques et développent l'esprit ; pour lui, le rap est une forme d'art martial ; il a notamment participé au clip Benkei et Minamoto de l'album Arts Martiens d'IAM. Il a exercé le métier de chaudronnier[2].
Né à Miramas, il y vit jusqu'à l'âge de 13 ans puis déménage aux alentours de Salon-de-Provence avant de s'installer à Marseille quand il a 17 ans. Il s'intéresse à tous les sports avant de se spécialiser dans les arts martiaux : d'abord judo, puis karaté et kung-fu, et plus tard capoeira, box thai ou encore MMA.
Son intérêt pour la musique est né dès son enfance : « Tous les week-ends, on dansait à la maison. On écoutait du disco, du funk. On poussait facilement les tables dans ma famille. » Ses parents écoutaient beaucoup de gospel (Aretha Franklin) et de soul (Tina Turner, James Brown). Adolescent, il danse sur du funk et participe à des concours de danse[3].
Son premier contact avec le hip hop se fait avec la danse, au visionnage du clip de Street Dance (1983) du groupe américain Break Machine, « un contact visuel, physique ». Il se passionne pour la danse, en particulier la breakdance (l'un de ses groupes se nomme alors les « Flash Breakers »)[3].
Shurik'n commence le rap en 1986 avant d’intégrer le groupe naissant B-Boys Stance en 1987 (rebaptisé IAM en 1988). Inspiré par la tendance du hip hop américain de l'époque qui favorise la qualité de l'écriture et le fond (« c'était la mode de regarder autour de soi pour retranscrire »), il écrit des textes engagés[3].
L'année suivante Shurik'n, à l'instar des autres membres d'IAM, se consacre à son premier album solo, Où je vis[5]. Outre l'écriture des textes et leur interprétation, il produit et réalise tous les morceaux de l'album, qui accueille quelques featurings avec d’autres rappeurs marseillais. Très sombre, Où je vis évoque la misère, les manipulations médiatiques et la jeunesse perdue. Le morceau Oncle Shu, qui fait la part belle au vocabulaire asiatique, notamment relatif aux ninjas[5],[6], offre une respiration bienvenue. Où je vis atteint la première place des classements français[7], et est certifié double disque d'or[8].