Serekh (hiéroglyphe égyptien O33)
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Serekh
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Unicode O033
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![](//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c6/Djoser_Palastfassade.jpg/220px-Djoser_Palastfassade.jpg)
Motif de façade de palais sur l'
enceinte à redans du
complexe funéraire de Djéser.
Le serekh, en hiéroglyphes égyptiens, est classifié dans la section O « Bâtiments, parties de bâtiments etc. » de la liste de Gardiner ; il y est noté O33.
Représentation
Il représente la façade significative d'architecture en niche du palais royal se prolongeant par un cadre de longueur variable représentant les murs du bâtiment en perspective cavalière. Ce motif (de) est particulièrement reprit dans l'art et l'architecture égyptienne en symbole d'appartenance à la cour royale,.
Usage
Son utilisation majeure est comme bannière accueillant le nom d'Horus du roi.
Exemples de mots
Historique et description
![](//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f3/Egypte_louvre_290.jpg/220px-Egypte_louvre_290.jpg)
Serekh du pharaon
Ouadji (Djet), de la
Ire dynastie.
Horus et le serekh.
Les origines du serekh remontent à l'époque prédynastique et il sera utilisé jusqu'à l'Ancien Empire. Ainsi, les noms des rois de la Dynastie égyptienne zéro sont inscrits dans un serekh.
Le nom d'Horus, en hiéroglyphes égyptien, se construit par un rectangle encadrant le nom hiéroglyphique du roi, surmonté d'un faucon (symbole du dieu Horus) placé au-dessus de la façade du palais royal. Le rectangle figure sûrement un plan de ce même palais. Ce qui accréditerait la thèse qui voit dans le serekh, à l'instar du cartouche, une protection du nom du roi, contre les forces négatives.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- Stan Hendrickx, « Arguments for an Upper Egyptian Origin of the Palace-façade and the Serekh during Late Predynastic – Early Dynastic times », Göttinger Miszellen, no 184, 2001, p. 85-110 (lire en ligne)
- Alejandro Jiménez-Serrano, « The funerary meaning of the niched architecture in Egypt during the third millennium BC », Göttinger Miszellen, no 213, 2007, p. 23-38 (lire en ligne)
- Erman et Grapow 1926, p. 200.
Bibliographie