Dans cet article, Samuel Heer et son impact sur la société actuelle seront analysés en détail. Depuis ses origines jusqu'à son évolution et sa pertinence dans différents domaines, Samuel Heer a joué un rôle fondamental dans la vie des gens. À travers cet article, ses multiples facettes seront explorées et son influence sera examinée dans divers contextes, du niveau personnel au niveau global. Il examinera comment Samuel Heer a façonné la façon dont nous interagissons, communiquons et expérimentons le monde qui nous entoure. En outre, les scénarios futurs possibles et leur signification pour l’humanité en général seront également examinés.
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Samuel Heer, (dit aussi Heer-Tschudi pour le distinguer de son demi-frère Jacques Heer-Tobler), est un pionnier de la photographie en Suisse, né le à Matt et mort le à Lausanne.
Samuel Heer est l'un des trois fils du pasteur Jacob Heer (1784-1864), pasteur glaronais qui a voué sa vie à la pédagogie. Samuel Heer s'établit à Lausanne en et ses deux frères et sa sœur viendront eux aussi s'y installer. Heer épouse en 1837 Agatha Augusta Elisabeth Tschudi, fille d'un chaudronnier, et exploite à la rue du Pont à Lausanne un atelier de ferblantier-lampiste. Dès 1840, il travaille avec Frédéric Martens et Marc Secretan à la construction d'appareils photographiques et à la fabrication de plaques pour daguerréotypes. Il devient même l'un des principaux fabricants de plaques photosensibles en Suisse. Un contemporain donne un témoignage de ses travaux : « Les lampes de M. Heer, ses réchauds, ses garnitures diverses, ses peintures et ses vernis sur fer-blanc, ses jolis paysages enfin, réunissent le fini du travail à une parfaite intelligence de l'utile . M. Heer fait des lampes à pression d'air. Ses fourneaux économiques en tôle sont une industrie nouvelle. Dans ces dernières années, il a ajouté à ses travaux un art nouveau, celui du daguerréotype. »[1].
Progressivement, Samuel Heer abandonne son commerce de ferblanterie-lampisterie à son demi-frère Jacques Heer-Tobler, avec lequel il travaille depuis 1842. Entre 1846 et , il vit à Paris, où il approfondit sa formation de photographe, notamment auprès de Noël Paymal Lerebours. Rentré à Lausanne en 1848, il y ouvre son propre studio photographique et acquiert une certaine réputation pour ses portraits. La photographie lui apporte même une certaine fortune ; il acquiert en 1851 une maison de famille à la rue Saint-François 20, où il a son appartement, son atelier et son magasin ; en 1857, il hérite de la maison de son beau-père, presque voisine, puis dès 1865, se fait construire une maison dans le quartier chic de Mornex[2].