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Type | Chambre haute |
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Corps | Pouvoir législatif de la République helvétique (avec le Grand Conseil) |
Création | 1798 |
Fin | 1802 |
Sous la République helvétique, le Sénat est la chambre haute du pouvoir législatif instauré par la Constitution de 1798. La chambre basse est le Grand Conseil. Le Sénat connaît trois formes différentes, en 1798, en 1801 et en 1802.
Le premier Sénat helvétique se réunit le [1]. Il est composé de quatre députés par circonscription (ancien canton[N 1]) de même que des anciens membres du Directoire, pour une mandat de huit ans[1].
Seuls les hommes âgés de plus de 20 ans et vivant depuis plus de cinq ans dans sa commune de domicile peuvent participer à l'élection des grands électeurs[2] ; ceux-ci élisent à leur tour les membres du Sénat helvétique[3].
Le Sénat est renouvelé toutes les années impaires par quart ; les sénateurs à remplacer sont tirés au sort[1]. Le seul renouvellement partiel de ce premier Sénat a lieu le [1].
Parmi les compétences du Sénat, on compte l'approbation des lois votées par le Grand Conseil (sans possibilité de les modifier). Elle avait par contre le pouvoir d'initiative pour les révisions de la Constitution[1].
À l'instar de leurs collègues députés au Grand Conseil, les membres du Sénat portent un costume qui leur est propre[4].
Alors qu'elle fait également pression sur le Grand Conseil[5], la Commission exécutive, pro-républicaine, contraint le Sénat à se dissoudre le et [1]. Cette dissolution forcée est due à la présence de forces conservatrices au Sénat, hostiles à la République unitaire[6].
Après l'adoption de la Constitution de la Malmaison, l'institution du Sénat est maintenue, mais se voit dotée de nouvelles compétences.
Le Sénat est composé de deux Landammans et de 23 conseillers[7]. La Constitution de la Malmaison prévoit également qu'un canton ne peut pas être représenté par plus de trois membres[7].
Les Landammans sont élus par le Sénat[7], et président le Sénat en alternance chaque année[7].
Le Deuxième Sénat est pourvu de compétences législatives et exécutives[7],[1].
Au sein du Sénat est présent un nouvel organe, le Petit Conseil, présidé par le premier Landamman et composé de quatre sénateurs[7], chargé, entre autres, de l'exécution des lois et de la préparation d'acte législatifs à l'intention du Sénat in corpore[7]. Ce Petit Conseil revêt les fonctions d'un gouvernement[1].
Après le , les fédéralistes (opposés à un système centralisé et rejetant la Constitution de la Malmaison) deviennent majoritaires au Sénat[1]. Ce changement de paradigme contraint les unitaires (favorables à la Constitution de la Malmaison) à suspendre les débats pour une durée indéterminée[1].