Dans le monde d'aujourd'hui, Robert Folz est un sujet qui suscite un grand intérêt et un grand débat dans différents domaines. Depuis des années, Robert Folz est une source de fascination et d’étude. Actuellement, l'importance de Robert Folz a pris un nouveau rôle en raison des récentes avancées et découvertes dans ce domaine. Que ce soit d’un point de vue scientifique, social, technologique ou culturel, Robert Folz est un sujet qui continue de susciter la curiosité et de générer de multiples interrogations. Dans cet article, nous explorerons en détail les différentes facettes et aspects liés à Robert Folz, dans le but de fournir une vision complète et enrichissante de ce sujet si d’actualité aujourd’hui.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation |
Université de Strasbourg (d) Université de Nancy |
Activités | |
Enfant |
Membre de | |
---|---|
Distinctions |
Robert Folz, né à Metz en 1910 et mort à Dijon en 1996[1], était un médiéviste français, spécialiste de l’époque carolingienne. Il est notamment l'auteur du Couronnement impérial de Charlemagne.
Robert Folz naît à Metz durant la première annexion, le . Il fait ses études secondaires à Metz, puis à la faculté de Nancy et enfin à l'université de Strasbourg[2]. Agrégé d’histoire en 1933, il part à Berlin préparer une thèse de doctorat sous la direction de Marc Bloch[3]. La guerre interrompt ses recherches. Après le débarquement des troupes alliées en Afrique du Nord, il s'engage comme interprète et participe à la libération de l’Italie et de la France[3]. Pour ses services, il reçoit la médaille de la Liberté américaine[3].
Après la soutenance de sa thèse sur Charlemagne en 1949[1], il devient professeur d’histoire du Moyen Âge à l’université de Dijon, poste qu’il occupe de 1950 à 1986[1]. Il dirige en particulier le département d'histoire de 1968 à 1978[4]. Ses recherches ont essentiellement été tournées vers l'histoire de l'Allemagne médiévale. Véritable médiateur entre la France et l'Allemagne[5], Robert Folz a contribué à faire connaître, au public français, la tradition érudite allemande et ses historiens, dont Ernst Kantorowicz[6].
Membre de l'académie de Mayence, et correspondant de l'Institut de France et de la British Academy, il est nommé docteur honoris causa de l’université de Mayence[3]. Robert Folz décède le .
Il est le père de Jean-Martin Folz, homme d'affaires.