Dans le monde d'aujourd'hui, René Debrie a acquis une pertinence sans précédent. Que ce soit en tant que protagoniste sur la scène politique, en tant que sujet central des débats académiques ou en tant que phénomène culturel, René Debrie a réussi à capter l'attention d'un large spectre de la société. Son influence s'étend à différents domaines, de l'économie à la vie quotidienne des citoyens. Dans cet article, nous explorerons les différentes facettes de René Debrie, en analysant son impact sur différents aspects de la vie moderne et en examinant les raisons de sa pertinence croissante.
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René Debrie, né à Warloy-Baillon (Somme), le et mort à Amiens (Somme), le [1] est un linguiste français, docteur ès lettres, professeur émérite de l'Université de Picardie, spécialiste de la langue picarde de l'Amiénois, lexicographe, auteur d'ouvrages d'anthroponymie, de toponymie et d'ethnologie de l'Amiénois.
René Debrie suit des études secondaires au lycée Lakanal de Sceaux, puis des études supérieures à la Sorbonne. Tout en préparant une licence de lettres qu'il obtient en 1944, il est aide-bibliothécaire à la bibliothèque municipale de Sceaux. Il obtient un Diplôme d’études supérieures (DES) en 1948[1]. Il soutient une thèse en Sorbonne, sous la direction de Charles Bruneau en 1960 : Étude linguistique du patois de l’Amiénois[2]
Sa fille Christine Debrie (1950-1999), historienne d'art, conservatrice de musées, a publié de nombreuses monographies de peintres et des ouvrages d'art.
Professeur de collège à Orléans, Versailles puis Bruay-en-Artois (1945-1946), il est titularisé au collège moderne d'Albert en . En 1958, il est nommé au lycée mixte d'Amiens.
En , il débute à l'IUT d'Amiens en technique de commercialisation. Il est maître de conférences en 1975 et crée le Centre d’étude de la langue des affaires (CELA). Professeur en 1979, il anime une Unité de valeur centrée sur la littérature dialectale, intitulée « Langue et culture picardes ». Il est nommé professeur émérite de l'Université de Picardie au [1].
René Debrie a commencé sa carrière de chercheur vers 1950. Dans les années 1960-1980, il est l'un des maîtres de la dialectologie picarde qu'il a considérablement enrichie de ses travaux. Il a consacré une bonne partie de sa vie à des recherches qui sont du plus grand intérêt pour la connaissance de la langue picarde[3],[4], a publié de nombreux lexiques et ouvrages de dialectologie. Il a encouragé de nombreux "disciples" à publier des lexiques, dictionnaires de langues régionales et des essais, y compris en dehors de la Picardie. Parmi eux, François Beauvy et Pierre Ivart en Picardie, Eloi Guitteny, auteur du lexique Le vieux langage du pays de Retz en Bretagne. Les études de René Debrie ont largement dépassé le cadre régional et national. Sa femme, Jeannine Debrie, a collaboré à ses enquêtes de terrain et à certains de ses ouvrages d'ethnologie.
Il est le fondateur du Centre d'études picardes de l'Université de Picardie. En 1966, avec Pierre Garnier et René Vaillant, il crée l'association culturelle picarde Éklitra[1]. Cette association comptait environ 400 adhérents à la fin des années 1970. Entre autres, elle décernait des prix de littérature picarde, les prix Édouard-David.
Chevalier des Palmes académiques en 1963 ; officier des Palmes académiques en 1969[1]..
Sa ressemblance avec le Gran Capitán Gonzalve de Cordoue lui valut de la part de ses élèves le surnom affectueux de « Gonzalo ».
Avec Jeannine Debrie :
René Debrie a collaboré à différents ouvrages, notamment: