Raymond Subes

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Raymond Subes
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ÉtampesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Subes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Raymond Henri SubesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Établissements Borderel et Robert (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Grade militaire
Conflit
Taille
1,67 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Marron foncé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnes liées
Distinctions
Archives conservées par
Plaque au 22 de la rue Las Cases (Paris), où il vécut.
Vue de la sépulture.

Raymond Subes, né à Paris le et mort à Étampes (Essonne) le , est un artiste-décorateur français spécialisé en ferronnerie d'art.

Biographie

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, sergent-major dans le 29e bataillon de chasseurs à pied, il est blessé le à Audun-le-Roman. On lui décernera la croix de guerre et la médaille militaire pour avoir sauvé son capitaine blessé.

Ancien élève de l’École Boulle dont il est sorti major de sa promotion en 1910 et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs où il suit les cours de Charles Genuys Raymond Subes est l'un des ferronniers d’art français les plus célèbres de la période Art déco. Il effectue oute sa carrière dans l'entreprise Borderel et Robert créée par Émile Robert, associé à Ernest Borderel. Il y est d'abord dessinateur (1911), puis directeur artistique (1919) et enfin directeur général jusqu'à sa mort en 1970.

Raymond Subes collabore avec les plus grands décorateurs de son époque : Jacques-Émile Ruhlmann, Léon et Maurice Jallot, Jules Leleu, Michel Roux-Spitz, Alfred Porteneuve, Jean Mayodon, Jean Dunand.

Il participe aux expositions universelles de 1925 (pavillon Corcellet, pavillon de l'Ambassade, pavillon de la société des architectes DPLG, grille d'entrée de la porte Saint-Dominique, grilles de la boutique de Mme Pangon sur le pont Alexandre III et expose au Grand-Palais[1])

et 1937 (Radio des artistes décorateurs, Pavillon des décorateurs, Compagnie d'électricité etc[2].)

Il réalise les rampes d'escalier et les balustrades du paquebot Île-de-France en 1926, puis des paquebots Lafayette (1930), L'Atlantique (1931), Le Normandie (1935), le Liberté (1950) et le France en 1962.

En 1953, il dessine une nouvelle version du Grand collier de la Légion d'honneur, ainsi que la médaille de la légion d'honneur. Il dessinera également la médaille de l'ordre des arts et lettres et celle des palmes académiques[3].

Il participe à de nombreux Salons des Artistes Décorateurs, et sera président pendant plusieurs années du salon des Tuileries[4].

Il collaborera à plusieurs reprises avec la manufacture de Sèvres, notamment pour concevoir le service qui sera offert par la France pour le mariage de la princesse Elisabeth II d’Angleterre en 1947[5].

Il conçoit les quatre réverbères télescopiques du pont du Carrousel à Paris[6],[Note 1], et de nombreuses réalisations que l'on peut encore voir aujourd'hui dans Paris, en province et à l'étranger.

Il crée du mobilier, des tables, des consoles, des lampes, des cache-radiateurs etc.

En 1958, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts, et a conçu une quarante d'épées d'académiciens.

Raymond Subes meurt le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (35e division) avec son épouse décédée en 1963. Son gendre Yves Millecamps est un artiste peintre, peintre cartonnier contemporain reconnu[7].

Distinctions

Œuvres

À Paris

Autour de Paris

En province

Notes et références

Notes

  1. La Ville de Paris a fait restaurer et moderniser les mécanismes des réverbères à l'été 1999, pour un coût de 6,8 millions de francs

Références

  1. Georges Denoinville, « Raymond Subes, Ferronnier », Mobilier et décoration d'intérieur, no 10,‎ , p. 183-189
  2. « Catalogue officiel de l'exposition internationale des arts et techniques dans la vie moderne 1937 », sur gallica
  3. « musée de la Légion d'Honneur »
  4. « Société des artistes décorateurs »
  5. « Vente aux encères »
  6. Cyrielle, « Les lampadaires télescopiques du Pont du Carrousel », sur pariszigzag (consulté le ).
  7. « tabernacle architecturé », sur Ministère de la Culture (consulté le ).
  8. Base Léonore.
  9. Commission du Vieux Paris, « Séance plénière du 24 septembre 2015 », Compte-rendu de séance,‎ , p. 4-9.
  10. Les vases éclairants du salon Afrique du Palais de la Porte Dorée sur le site du palais de la Porte-Dorée sur palais-portedoree.fr.
  11. Les luminaires du Palais de la Porte Dorée sur le site du palais de la Porte-Dorée sur palais-portedoree.fr.
  12. Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN 2-912461-03-0), p. 114-115 ;

Sources

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Sylvain Ageorges, Sur les traces des Expositions universelles de Paris-1855-1937, Éditions Parigramme, 2006.
  • Philippe Ravon, Catalogue de la vente Raymond Subes par la SVV Coutau-Bégarie, au Château de Larnagol (Lot) le , texte documenté par Anne-Marie Millecamps, Jacques (†) et Marie F. Subes. Raymond Subes avait acquis ce château en 1920.
  • Sur les traces des Expositions universelles à Saint-Cloud, catalogue de l'exposition du musée des Avelines (. au ), texte documenté par Anne-Marie Subes Millecamps, Saint-Cloud, 2009.
  • Bernard Marrey, La Ferronnerie dans l’architecture à Paris aux XIXe siècle et XXe siècle, Éditions du Linteau, 2014 (ISBN 978-2-910342-94-4).

Liens externes