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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Subes (d) |
Nom de naissance |
Raymond Henri Subes |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Établissements Borderel et Robert (d) (à partir de ) |
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Membre de | |
Grade militaire | |
Conflit | |
Taille |
1,67 m |
Cheveux | |
Yeux |
Marron foncé (d) |
Personnes liées | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Raymond Subes, né à Paris le et mort à Étampes (Essonne) le , est un artiste-décorateur français spécialisé en ferronnerie d'art.
Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, sergent-major dans le 29e bataillon de chasseurs à pied, il est blessé le à Audun-le-Roman. On lui décernera la croix de guerre et la médaille militaire pour avoir sauvé son capitaine blessé.
Ancien élève de l’École Boulle dont il est sorti major de sa promotion en 1910 et de l’École nationale supérieure des arts décoratifs où il suit les cours de Charles Genuys Raymond Subes est l'un des ferronniers d’art français les plus célèbres de la période Art déco. Il effectue oute sa carrière dans l'entreprise Borderel et Robert créée par Émile Robert, associé à Ernest Borderel. Il y est d'abord dessinateur (1911), puis directeur artistique (1919) et enfin directeur général jusqu'à sa mort en 1970.
Raymond Subes collabore avec les plus grands décorateurs de son époque : Jacques-Émile Ruhlmann, Léon et Maurice Jallot, Jules Leleu, Michel Roux-Spitz, Alfred Porteneuve, Jean Mayodon, Jean Dunand.
Il participe aux expositions universelles de 1925 (pavillon Corcellet, pavillon de l'Ambassade, pavillon de la société des architectes DPLG, grille d'entrée de la porte Saint-Dominique, grilles de la boutique de Mme Pangon sur le pont Alexandre III et expose au Grand-Palais[1])
et 1937 (Radio des artistes décorateurs, Pavillon des décorateurs, Compagnie d'électricité etc[2].)
Il réalise les rampes d'escalier et les balustrades du paquebot Île-de-France en 1926, puis des paquebots Lafayette (1930), L'Atlantique (1931), Le Normandie (1935), le Liberté (1950) et le France en 1962.
En 1953, il dessine une nouvelle version du Grand collier de la Légion d'honneur, ainsi que la médaille de la légion d'honneur. Il dessinera également la médaille de l'ordre des arts et lettres et celle des palmes académiques[3].
Il participe à de nombreux Salons des Artistes Décorateurs, et sera président pendant plusieurs années du salon des Tuileries[4].
Il collaborera à plusieurs reprises avec la manufacture de Sèvres, notamment pour concevoir le service qui sera offert par la France pour le mariage de la princesse Elisabeth II d’Angleterre en 1947[5].
Il conçoit les quatre réverbères télescopiques du pont du Carrousel à Paris[6],[Note 1], et de nombreuses réalisations que l'on peut encore voir aujourd'hui dans Paris, en province et à l'étranger.
Il crée du mobilier, des tables, des consoles, des lampes, des cache-radiateurs etc.
En 1958, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts, et a conçu une quarante d'épées d'académiciens.
Raymond Subes meurt le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (35e division) avec son épouse décédée en 1963. Son gendre Yves Millecamps est un artiste peintre, peintre cartonnier contemporain reconnu[7].