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Raymond Deiss, né à Paris le et mort à Cologne (Allemagne) le , est un imprimeur et éditeur de musique français, résistant de la première heure.
Connu à Paris avant guerre pour ne publier que la musique qu'il aime, Raymond Deiss édite Scaramouche de son ami Darius Milhaud et le Concerto pour orgue de Poulenc[1].
En , Deiss rédige et tire sur sa presse une feuille d'information qu'il baptise Pantagruel, l'un des premiers journaux clandestins français. Il publie 16 numéros avant d'être arrêté. Avec 45 militants de l'Armée des Volontaires, il est déporté à Trèves, le , en vertu du décret Nacht und Nebel.
Le , avec 6 membres de l'Armée des Volontaires, Deiss est condamné à mort par le 2e sénat du Volksgerichtshof et transféré à Rheinbach.
Deiss est décapité à la prison de Cologne. Avec lui sont exécutés Charles Dommergue, André Lalanne-Picard, Philippe Bonny, Marcel Lepape, Raymond Cousin et Maxime Belleville.
Le , une plaque commémorative est apposée au n°5 de la rue Rouget-de-L'Isle à Paris, où fut fondé le « premier journal libre de la France occupée Pantagruel »[2].