Dans cet article, nous explorerons l'importance de Réseaux de détection des météorites dans notre vie quotidienne. Réseaux de détection des météorites joue un rôle crucial dans divers aspects de nos vies, qu'il s'agisse d'influencer nos décisions quotidiennes ou de façonner notre façon de voir le monde. Tout au long de l'histoire, Réseaux de détection des météorites a fait l'objet d'études, de débats et de réflexions, et sa pertinence est restée constante au fil des années. À travers cet article, nous nous plongerons dans le réseau complexe de significations et de répercussions que Réseaux de détection des météorites a dans notre société, et nous découvrirons son impact dans différents contextes et situations.
Les réseaux de détection des météorites sont des réseaux de stations d'observation optique des bolides, destinés à les détecter et en reconstituer la trajectoire au cours de leur entrée dans l'atmosphère. Les mesures faites par ces réseaux permettent d'un côté de reconstituer l'orbite héliocentrique d'un météoroïde, de l'autre de délimiter la ou les zones d'impact possible de météorites ayant survécu à l'abrasion atmosphérique du météoroïde.
Le premier réseau de trois stations a été créé en 1951 par Zdeněk Ceplecha en Tchéquie. En 1959, il a permis de reconstituer pour la première fois l'orbite héliocentrique du météoroïde à l'origine d'une météorite, la météorite de Příbram.
En 2020, l'exploitation des mesures de ce type permet de reconstituer l'orbite des météoroïdes de 22 bolides sur un total de 38 orbites connues par divers moyens (dont 2 corps détectés avant leur entrée dans l'atmosphère)[1],[2].
En 2025, ce sont 75 météorites dont on a pu déterminer l'orbite pré-terrestre. Ce nombre d'orbites est désormais suffisamment grand pour révéler des corrélations entre les caractéristiques des orbites et la nature des météorites. En général, les météoroïdes de 0,1 à 1 m de diamètre ont des orbites différentes de celles des astéroïdes géocroiseurs (NEA, pour l'anglais near-Earth asteroid) de la même classe spectrale mais de taille kilométrique[3] :
Des familles d'astéroïdes sont proposées comme sources pour ces types de météorites, dont beaucoup ont le même âge CRE que l'âge dynamique de la famille d'astéroïdes. De plus, deux achondrites HED sont maintenant attribuées à des cratères d'impact spécifiques sur l'astéroïde Vesta[3].
Le système constitué par une caméra dotée d'un objectif fisheye observant l'ensemble du ciel. Dans les premières installations le phénomène était enregistré sur une pellicule, le démarrage du système étant donné par une cellule photoélectrique. De nos jours on utilise une caméra CCD qui enregistre une série continue de poses associées à une base de temps (le film continue à être utilisé pour les météores faibles, par exemple pour l'observation des étoiles filantes). Ainsi le système FRIPON utilise une prise à 30 images/s et 10 minutes d'arc de résolution, conduisant à une précision moyenne de 20 m sur la position et 100 m/s sur la vitesse[2]. L'enregistrement est traité en différé pour détecter les météores mais peut également servir à la détection d'autres phénomènes.
Ce type de système est limité par sa sensibilité assez faible (limite de magnitude de l'ordre de zéro[2]) et les conditions du ciel : il ne fonctionne pas par nuit fortement éclairée par la lune et, bien évidemment, lorsque la couverture nuageuse est importante.
Pour la triangulation la distance optimale entre stations est de l'ordre de la centaine de km.
Le réseau FRIPON utilise également des récepteurs VHF, le radar GRAVES servant d'émetteur.
Par ailleurs il est possible de remonter à la trajectoire de météorites en utilisant l'émission infrasonore qu'ils génèrent[4]. Cela se fait à partir de stations de détection distinctes des réseaux dont il est question ici. De la même manière les bolides sont détectables par l'onde choc qu'ils produisent, laquelle est propagée par le sol et donc détectable par un réseau sismique[5].
De nombreux réseaux ont été créés dans le monde en raison du très faible coût du matériel. Ceux-ci sont pour la plupart associés dans des consortiums tels que le Global Fireball Observatory (GFO) ou le Fireball Recovery and InterPlanetary Observation Network (FRIPON) qui est au départ le réseau national français.
Les réseaux de la liste ci-dessous sont classés par date de début d'exploitation lorsque celles-ci sont connues.
Réseau | Affiliation | Pays | Date | Couverture | Stations | Réf. |
---|---|---|---|---|---|---|
European Fireball Network | Allemagne, Tchéquie | 1959 | Ouest et centre Europe | 40 | [6],[2] | |
Prairie Meteorite Network | États-Unis | 1964-1975 | Midwest | 16 | ||
Meteorite Observation and Recovery Project | Canada | 1971-1983 | Prairies canadiennes | 12 | ||
Spanish Meteor Network | Espagne | 2000 | Espagne, Portugal, sud France, nord Maroc | 25 | [7],[8] | |
Finnish Fireball Network | Finlande | 2002 | Finlande | 24 | [9] | |
Polish Fireball Network | Pologne | 2004 | Pologne | 34 | [10] | |
Desert Fireball Network | GFO | Australie | 2005 | Australie-Occidentale et méridionale | 50 | |
Tajikistan Fireball Network | Tajikistan | 2008-2013 | Sud-ouest Tajikistan | 5 | [11] | |
FRIPON | France | 2016 | France métropolitaine, Corse, Réunion | 105 | ||
UK Fireball Alliance | GFO, FRIPON | Royaume-Uni | 2018 | Pays de Galle, Angleterre, Irlande du Nord | 16 | [12],[13] |
Moroccan Observatory for Fireball Detection | GFO | Maroc | 2019 | Maroc central | 5 | [14] |
Détection et Observation des météores (DOMe) | FRIPON | Canada | 2019 | Québec | 6 | [15] |
Oman Meteorite Network | GFO | Oman, Suisse | 2021 | Désert central d'Oman | 4 | [16] |
Meteorites Orbits Reconstruction by Optical Imaging (MOROI) | FRIPON | Roumanie | 2021 | Roumanie | 13 | [17] |
Prima Rete Italiana per la Sorveglianza sistematica di Meteore e Atmosfera (PRISMA) | FRIPON | Italie | 2022 | Partie insulaire, Sicile, Sardaigne | 75 | [18] |
Southern Ontario Meteorite Network | GFO | Canada | Ontario | 7 | [19] | |
NASA Meteorite Tracking and Recovery Network | GFO | États-Unis | Californie, Nevada | 23 | [20] | |
NASA’s All Sky Fireball Network | États-Unis | Alabama, Géorgie, Tennessee, Caroline du nord, Ohio, Pennsylvanie, Nouveau Mexique, Arizona, Floride | 17 | [21] | ||
Jiangsu Regional All-sky Fireball Network | Chine | Jiangsu | 10 | [22] |
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