Aujourd'hui, Réseau privé est un sujet d'un grand intérêt et d'une grande pertinence dans la société. Avec les progrès de la technologie et la mondialisation, Réseau privé est devenu un sujet qui attire de plus en plus l'attention des gens. Avec ses multiples facettes et son impact sur différents aspects de la vie quotidienne, Réseau privé est un sujet qui ne laisse personne indifférent. Tout au long de l'histoire, Réseau privé a fait l'objet d'études, de débats et d'analyses, démontrant son importance dans la société actuelle. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Réseau privé, en analysant son impact, ses implications et sa pertinence dans notre vie quotidienne.
Un réseau privé est un réseau qui utilise les plages d'adressage IP définies par la RFC 1918[1],[2] « Address Allocation for Private Internets ». Ces adresses ne sont pas routées sur Internet. Un réseau privé peut être numéroté librement avec les plages d'adresses privées prévues à cet effet. Par opposition aux adresses publiques d'Internet, ces adresses ne sont pas uniques, plusieurs réseaux pouvant utiliser les mêmes adresses.
Les réseaux privés sont de pratique courante dans les réseaux locaux, car beaucoup d'utilisateurs et d'entreprises n'ont pas besoin de disposer d'une adresse IP mondialement unique pour chaque élément de leur réseau, ordinateur, imprimante, etc. Une autre raison de l'essor des réseaux privés provient de la pénurie d'adresses IP publiques. La norme IPv6 a été créée pour pallier cette pénurie, mais son utilisation n'est toujours que moyennement répandue.
Afin de relier des réseaux privés à l'Internet, on utilise des points de traduction d'adresses Network address translation (NAT). Un point de raccordement nécessite au moins une adresse publique et routera tout le trafic destiné à l'Internet, en remplaçant les adresses privées par une adresse publique avant la transmission sur l'Internet.
L'utilisation d'adresses privées peut cependant s'avérer problématique pour l'interconnexion de deux réseaux d'entreprises avec des espaces d'adressage qui se chevauchent.
Les plages d'adresses réservées aux réseaux privés en IPv4 sont :
Préfixe | Plage IP | Nombre d'adresses |
---|---|---|
10.0.0.0/8 | 10.0.0.0 – 10.255.255.255 | 232-8 = 16 777 216 |
172.16.0.0/12 | 172.16.0.0 – 172.31.255.255 | 232-12 = 1 048 576 |
192.168.0.0/16 | 192.168.0.0 – 192.168.255.255 | 232-16 = 65 536 |
L'administrateur est libre de diviser ces plages en sous-réseaux selon ses besoins.
Bien que les adresses privées ne puissent pas transiter par l'Internet, les serveurs racine du DNS reçoivent un nombre important de requêtes de résolution inverse relatives à des plages d'adresses privées. Pour réduire cette surcharge, le projet AS 112[3] vise à déléguer les sous-domaines vers des serveurs distribués, via anycast.
Dans ce cadre, l'IANA a créé les délégations suivantes :
10.in-addr.arpa. 86400 IN NS BLACKHOLE-1.IANA.ORG. 10.in-addr.arpa. 86400 IN NS BLACKHOLE-2.IANA.ORG. BLACKHOLE-2.IANA.ORG. 3600 IN A 192.175.48.42 BLACKHOLE-1.IANA.ORG. 3600 IN A 192.175.48.6
Les deux adresses 192.175.48.42 et 192.175.48.6 ne sont pas uniques, et le serveur le plus proche du client répondra avec un NXDOMAIN ("Non-Existent Domain", "No Such Domain").
Un concept similaire existe en IPv6 avec les adresses locales uniques fc00::/7.
Les adresses locales uniques ont le format suivant :
champ | préfixe | L | ID globale | Subnet | Interface |
---|---|---|---|---|---|
bits | 7 | 1 | 40 | 16 | 64 |
Ces adresses sont définies par la RFC 4193[4].