Aujourd'hui, Qweilbeh est un sujet d'un grand intérêt et d'une grande pertinence dans la société moderne. Depuis de nombreuses années, Qweilbeh fait l’objet de débats, de discussions et d’analyses dans différents domaines et disciplines. Son importance transcende les frontières et a eu un impact considérable sur la vie quotidienne des gens. Qweilbeh a fait l'objet d'études, de recherche et de développement, et son influence est de plus en plus évidente dans le monde d'aujourd'hui. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Qweilbeh, en examinant ses différents aspects et problèmes, ainsi que son impact sur la société et la vie quotidienne.
Quwayliba[1] ou Qweilbeh (ou Harthâ[2]) est identifiée comme Abila ou Abida[3] de la Décapole. Les vestiges s’étendent sur le tell Abil et le tell Abû al-`Amad et bordé au sud par la rivière Abila.
Abila ne fait pas partie de la liste des dix villes généralement admises comme membres de la Décapole d'après Pline l'Ancien, mais il ne l'exclut pas totalement :
« Près de la Judée, du côté de la Syrie, est la Décapole, ainsi nommée du nombre de ses villes, sur lequel tous les auteurs ne sont pas d'accord. La plupart comptent Damas, fertilisée par les dérivations du fleuve Chrysorrhoas, qui s'y absorbe ; Philadelphie, Rhaphana, toutes villes qui s'avancent vers l'Arabie ; Scythopolis, ainsi appelée des Scythes qui y furent établis, et portant auparavant le nom de Nysa à cause de Bacchus, dont la nourrice y fut ensevelie ; Gadara, au pied de laquelle coule le Hieromix ; Hippo, déjà nommée : Dion; Pella, riche en eaux ; Gerasa, Canatha. Entre ces villes et autour d'elles sont des tétrarchies, dont chacune est comme un pays et forme un royaume : la Trachonitis, la Panéade, où est Césarée[4] avec la source susnommée[5] Abila, Arca, Ampeloessa, Gabe[6]. »
Certains identifient Rhaphana et Abila[7] en contradiction avec ce texte qui fait d'Abila et de Rhaphana deux villes distinctes.
Abila a atteint son apogée pendant les périodes hellénistiques et romaines. Elle a été conquise par le séleucide Antiochos III[8].
Au début du Ier siècle av. J.-C. elle a été prise par le hasmonéen Alexandre Jannée[9] ; Elle devient une cité libre grâce à Pompée en 64 av. J.-C.. Elle devient alors un des membres de Décapole battant monnaie sous le nom d’Abila.
L’influence séleucide reste évidente car même pendant le règne de Caracalla les monnaies sont frappées du nom de Séleucia Abila.
Les fouilles permettent de dire que ce site a été occupé au début de l’âge du bronze et semble avoir été habité de manière continue jusqu’au VIIe siècle
L’essentiel du site reste à fouiller.