Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons parler de Programme génétique, un sujet dont vous avez probablement entendu parler, mais dont vous ne connaissez peut-être pas tous les détails. Programme génétique est un sujet qui a suscité un grand intérêt ces derniers temps, car sa pertinence et son impact couvrent différents domaines. Il s’agit d’un sujet présent tout au long de l’histoire, mais qui revêt actuellement une importance particulière en raison de divers facteurs. Tout au long de cet article, nous allons approfondir Programme génétique pour mieux comprendre sa signification, son impact et sa pertinence dans la société actuelle. Lisez la suite pour découvrir tout ce que vous devez savoir sur Programme génétique !
Le programme génétique est l'ensemble des informations contenues dans le noyau des cellules. Lors de la fécondation, les gamètes transmettent ces informations à la cellule œuf.
Le premier article, intitulé « Cause and Effect in Biology »[1] est écrit par Ernst Mayr et est publié dans la revue Science, il s'agit du même article qui introduira les notions de « causes immédiates » et « causes prochaines[2] ».
Dans son article, Mayr introduit cette notion par un ensemble de généralisations audacieuses :
«Le code ADN, entièrement propre à l'individu et pourtant spécifique à l'espèce de chaque zygote (la cellule-œuf fertilisée), qui contrôle le développement des systèmes nerveux central et périphérique, des organes des sens, des hormones, de la physiologie et de la morphologie de l'organisme, est le programme de l'ordinateur comportemental de l'individu.
»
Le deuxième article est écrit par Jacques Monod et François Jacob et intitulé « Genetic Regulatory Mechanisms in the Synthesis of Proteins »[3], qui introduit également le modèle de l'opéron et qui leur vaudra le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1965[2].
François Jacob, dès le début de son ouvrage La Logique du vivant, une histoire de l’hérédité, reprend la même idée, en plusieurs phrases cette fois, et souligne l'analogie avec l'informatique.
Des recherches récentes sur l'histoire de la métaphore suggèrent que Jacques Monod, François Jacob et Ernst Mayr ont été en contact avant la publication de ces articles et ont probablement discuté de l'idée de programme génétique[2]. Pour ces trois auteurs, l'aspect le plus important est la solution qu'apporte la métaphore au problème de la finalité en biologie[2]. En effet, parler des organismes comme possédant un « programme génétique » dont le contenu est le résultat du hasard (les mutations) et de la nécessité (la sélection naturelle) permet de faire référence à un but que suit l'organisme mais dont la finalité émerge de la nécessité et non d'une finalité divine, téléologique[2]. Par la suite, François Jacob a pris ses distances par rapport à l'idée que la notion de programme génétique est associée à un déterminisme génétique fort et a fait remarquer que cela n'implique surtout pas que tout est écrit d'avance dans l'ADN[4].
Une étude publiée dans la revue PLOS Biology montre qu'il n'y a nul « programme génétique », que l'expression génétique est aléatoire. Elle remet donc de l'intérêt sur la « sélection » et le « hasard » déjà soutenus par Jean-Jacques Kupiec[5]. « Sélection » et « hasard » de Darwin dont Engels dit déjà à l'époque que ce ne sont encore des métaphores provisoires.