Police turque

Apparence déplacer vers la barre latérale masquer Direction Générale de la SûretéLogo de la Direction Générale de la SûretéHistoire
Fondation 10 août 1845
Cadre
Type Agence publique
Siège Çankaya, Ankara
Pays  Turquie
Organisation
Effectif 270 791 employés
Directeur général Süleyman Soylu
Directeur général Mehmet Aktaş
Ministre de l'Intérieur Süleyman Soylu
Organisation mère Ministère de l'Intérieur de la Turquie
Dépend de Ministère de l'Intérieur
Site web www.egm.gov.tr

La police turque ou la Direction Générale de la Sûreté (en turc : Polis ou Türkiye Cumhuriyeti Emniyet Genel Müdürlüğü) est le nom officiel des services de police en Turquie. Elle est rattachée au ministère de l'Intérieur.

Une Nissan Navara D40 sous les couleurs de la police turque.

Histoire

Durant la période ottomane, l'ordre public était géré par le kadı. Après la suppression du poste de janissaire, l'ordre public a constamment été amélioré mais toujours dirigé par un seul homme par ville. Pour réorganiser ceci et créer une hiérarchie dans l'ordre public, le 10 avril 1845 la police turque a été fondée à Constantinople.

La police turque est dans une guerre constante avec le PKK qui est une organisation terroriste séparatiste kurde. Le PKK n'hésite pas à prendre pour cibles les forces de police et les civils, comme dans l'attentat de mars 2016 à Ankara où le père du footballeur international turc Umut Bulut a perdu la vie avec d'autres civils ou bien encore l'attentat d'Istanbul de décembre 2016 qui a visé les forces de police à la sortie d'un match de football de Süper Lig entre le Beşiktaş et Bursaspor,.

Les Forces spéciales de la Police, les PÖH, participent en 2015 et 2016 au nettoyage de l'organisation terroriste du PKK dans les villes des régions de l'Anatolie du Sud-Est et de l'Anatolie de orientale (population à majorité kurde), où elles laissent de nombreuses inscriptions nationalistes sur les murs des villes,.

En 2016 et 2017, le gouvernement conservateur de Recep Tayyip Erdoğan procède à des purges massives de la police turque, dont des dizaines de milliers d'agents sont licenciés,,,,’ soupçonnés d'appartenir au mouvement Güleniste, qui est accusé d'être impliquées dans le coup d'État avorté du 15 juillet 2016.

Le 1er octobre 2023, le siège à Ankara est touché par un attentat-suicide.

Structure

Dans les provinces, la police turque est sous le commandement des préfets (en turc: vali) et des sous-préfets (en turc: kaymakam). Les administrateurs civils (turcs: mülki amir) sont responsables de la sécurité et du bien-être des villes et des districts. La police turque (EGM) opère au sein du réseau du système d'administration civile et exerce ses fonctions sous le commandement et le contrôle de l'autorité civile. Les gouverneurs de la ville et les chefs des administrations des districts supervisent la force.

La Direction Générale de la Sûreté est organisé de la façon suivante en 2008 :

Fonction et Mission

En général, le domaine de responsabilité de la police est géographiquement situé à l'intérieur des frontières municipales en Turquie. Conformément à la «Loi sur les devoirs et les pouvoirs de la police», les fonctions de la police sont les suivantes :

Policiers turcs

La police turque a aussi des devoirs politiques tels que la protection de l'intégrité de l'État et le maintien de l'ordre constitutionnel. En outre, la police turque a des fonctions administratives, y compris des fonctions de prévention, de protection et d'assistance.

Un Département des services de la circulation, un Conseil de sécurité routière des routes et un Conseil suprême pour la sécurité routière ont été créés afin de traiter plus efficacement les problèmes de circulation.


Unités

Tous les policiers turcs portent des uniformes bleu marine et des casquettes. Les voitures de patrouille peuvent être identifiées par leur design unique en bleu-blanc et l'écriture Polis (Police en turc) sur les portes latérales et le capot. Les surintendants et les inspecteurs portent des étoiles d'argent sur leurs épaules. Les officiers les plus hauts portent des étoiles d'or.

Certaines unités de police bien connues en Turquie sont:


Véhicules

Références

  1. « Ankara : l'ex-joueur de Toulouse Umut Bulut perd son père dans l'attentat », Le Parisien,‎ 14 mars 2016 (lire en ligne, consulté le 22 janvier 2018)
  2. « Un double attentat, revendiqué par un groupe radical kurde, fait près de 40 morts à Istanbul en Turquie », Huffington Post,‎ 12 octobre 2016 (lire en ligne, consulté le 22 janvier 2018)
  3. Laura-Maï Gaveriaux, « La sale guerre du président Erdoğan », Le Monde diplomatique,‎ 1er juillet 2016 (lire en ligne, consulté le 22 janvier 2018)
  4. « L'état-major turc : 5 terroristes éliminés à Sur et Cizre », TRT Français,‎ 4 février 2016 (lire en ligne, consulté le 22 janvier 2018)
  5. « Attemped Turkey coup: 7 899 members of the police had been removed », News24,‎ 18 juillet 2016 (lire en ligne, consulté le 14 juillet 2017)
  6. « Turquie: plus de 2000 policiers révoqués », Le Figaro,‎ 17 août 2016 (lire en ligne, consulté le 14 juillet 2017)
  7. « Mise à pied de plus de 12.000 policiers dans l'enquête sur le putsch raté en Turquie », La Libre,‎ 4 octobre 2016 (lire en ligne, consulté le 14 juillet 2017)
  8. « Purges en Turquie : plus de 9 000 policiers suspendus », Le Monde.fr,‎ 26 avril 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 14 juillet 2017)
  9. La Libre.be, « Turquie: plus de 7.000 nouvelles personnes limogées, Gülen dénonce une "chasse aux sorcières" », La Libre,‎ 14 juillet 2017 (lire en ligne, consulté le 14 juillet 2017)
  10. La Euronews.com, « Turquie: Turquie : nouvelle purge, 1 000 gulénistes arrêtés », Euronews,‎ 26 avril 2017 (lire en ligne, consulté le 18 septembre 2017)
  11. « Information Générale », Policing Profiles of Participating and Partner States, Polis.osce.org (consulté le 9 novembre 2008)

Liens externes