Dans le monde d'aujourd'hui, Pierre Deljan est devenu un sujet de grande pertinence et de débat. Depuis ses origines jusqu'à nos jours, Pierre Deljan a suscité l'intérêt et la curiosité de personnes de tous âges et de tous horizons. Son impact sur la vie quotidienne des gens a généré différentes opinions et positions sur la question. Dans cet article, nous chercherons à explorer les différentes perspectives sur Pierre Deljan, ainsi qu'à analyser son influence dans différents domaines de la société. De plus, nous examinerons comment Pierre Deljan a évolué au fil du temps et ce que nous pouvons attendre de son avenir.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activité | |
Père |
Pierre Deljan (bulgare : Петър Делян) ou encore Pierre Dolianos (littéralement en slavon, le « vainqueur », transcrit en grec byzantin Δολιάνος plutôt que Δελεάνος à la suite d'une distorsion de Michel Psellos), né en 988, est le chef bulgare d'une révolte contre l'Empire byzantin en 1040-1041.
Esclave enfui de Constantinople selon Jean Skylitzès, Deljan se proclame descendant du tsar Samuel de Bulgarie : fils du tsar Gabriel Radomir, lui-même fils et successeur de Samuel (1014-1015) et d'une fille du « Kral de Hongrie ».
Proclamé tsar sous le nom de « Pierre II », il prend la tête d'une révolte armée à Belgrade, s'empare de Niš et Skopje, obtient le ralliement des troupes du thèmes de Dyrrachium qui ont élu basileus de Bulgarie à leur tête, Tichomir. Deljan fait exécuter ce rival, s'empare de Dyrrachium, ravage Nicopolis d'Épire, et marche sur Thessalonique. Il bénéficie peut-être du ralliement de l'armée thématique de Nicopolis, et est rejoint devant Thessalonique par le stratège de Théodosioupolis, Alousianos, petit-fils d'Aaron, frère du tsar Samuel,qui le force à le reconnaître comme codirigeant de la rébellion. Le siège tourne à la défaite à la suite d'une sortie des assiégés le , jour de la fête du saint patron de la ville, saint Démétrios.
En 1041, Alousianos fait aveugler Deljan, se fait proclamer tsar à sa place puis le livre à l'empereur Michel IV au triomphe duquel il défile à Constantinople. Les Byzantins matent la révolte bulgare. Parmi les participants se trouvent Kékauménos, un auteur de l'époque .