Dans le monde d'aujourd'hui, Pierre-André Lablaude est un sujet devenu pertinent dans divers aspects de la vie quotidienne. Tant sur le plan personnel que professionnel, Pierre-André Lablaude a suscité un grand intérêt et un grand débat parmi les experts et le grand public. Avec les progrès de la technologie et la mondialisation, Pierre-André Lablaude est devenu un sujet de discussion constant, car son impact devient de plus en plus évident dans différents domaines. Dans cet article, nous explorerons plus en détail le rôle de Pierre-André Lablaude aujourd'hui et son influence sur différents aspects de la société.
Architecte en chef des monuments historiques |
---|
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
André Pierre Antoine Lablaude |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Père |
Pierre Lablaude (d) |
Membre de | |
---|---|
Distinction |
Pierre-André Lablaude, né le à Versailles, ville où il est mort le [1],[2], est un architecte en chef des monuments historiques et un inspecteur général des monuments historiques français.
À partir de 1990, il est responsable du parc de Versailles et des bâtiments qui s'y rattachent.
Fils d'un architecte des monuments historiques en poste à Versailles, Pierre-André Lablaude pense d'abord, très jeune, devenir égyptologue ou commissaire-priseur[3]. Il suit finalement les traces de son père et obtient ses diplômes d'architecte DPLG et du Centre d'études supérieures d'histoire et de conservation des monuments anciens (aujourd'hui École de Chaillot). En 1981, il est lauréat du concours des architectes en chef. Il est enfin nommé inspecteur général des monuments historiques.
Sa carrière l'amène à intervenir sur des ensembles historiques classés et/ou inscrits majeurs. Il reste en particulier de nombreuses années en poste au mont Saint-Michel où il réalise la restauration de l'abbaye. Parmi les opérations qu'il y conduit, la restauration spectaculaire de la flèche en 1987, avec construction d'une plate-forme à 157 mètres d'altitude et héliportage de la statue de l'archange saint Michel de Frémiet (4,15 mètres de haut, 1,15 tonne) est abondamment suivie par les médias[4]. Sur la cathédrale de Rouen, il effectue les travaux de nettoyage et de restauration de la façade occidentale. Il sera également chargé de la restauration des clochetons sur la tour-lanterne, à la suite de la chute d'un d'entre eux sur le chœur.
Particularité rare dans le monde du patrimoine, Pierre-André Lablaude se spécialise dans la conservation et la restauration des jardins et paysages anciens. Le [3], il est nommé architecte en chef au domaine national de Versailles, responsable du parc et des bâtiments qui s'y rattachent, notamment l'Orangerie et le Petit Trianon. À partir de cette date, il mène l'ensemble des restaurations et replantations du parc « dans leurs différentes composantes végétales, hydrauliques, décoratives ou bâties, et sur la base d'états historiques de références clairement identifiés et documentés[5] ».
Pierre-André Lablaude assure d'autre part des missions d'expertise à l'étranger pour le compte de l'UNESCO et du ministère des Affaires étrangères[6].
Les jardins de Versailles, Paris, 1995, ed. Scala, 191 p. (réédition Éd. Scala, 1998, préface Jean-Pierre Babelon, 207 p.)
dir. Le bassin de Latone, renaissance d'un chef-d'œuvre des jardins, Artlys ; Versailles, Château de Versailles, DL 2015, 82 p.