Pays pourpre

Dans cet article, nous allons analyser Pays pourpre sous différentes perspectives, en explorant son impact sur la société actuelle et sa pertinence dans différents domaines. De son origine à son évolution au fil des années, Pays pourpre a joué un rôle clé dans divers aspects de la vie quotidienne. Grâce à une approche multidisciplinaire, nous aborderons les différentes facettes de Pays pourpre, en analysant son influence sur la culture, l'économie, la politique et la technologie. De plus, nous examinerons l'importance de Pays pourpre dans le contexte actuel et réfléchirons à son rôle dans la construction d'un avenir durable et inclusif.

Le Pays pourpre, parfois appelé Pays pourpré est un petit pays historique de Bretagne, dans le Pays de Saint-Malo. Il se confond avec l'ancien arrondissement de Montfort-sur-Meu en Ille-et-Vilaine et comprend les cinq cantons suivants : Montfort-sur-Meu, Plélan-le-Grand, Saint-Méen-le-Grand, Bécherel et Montauban-de-Bretagne[1]. Ce pays doit son nom au grès et aux siltites déformées en schistes violets qui furent localement utilisées pour la construction des bâtiments, donnant ainsi une couleur « pourpre » aux façades des maisons et des fermes.

Description

Ces roches pourprés sont d'ailleurs observables dans leur état naturel à de nombreux endroits de cette région. Souvent, il s'agit de roches appartenant à la "série rouge" de la Formation de Pont-Réan (grès de Courhouët, poudingue de Montfort, siltites pourpres de Boël souvent déformées en schistes)[2]. On rencontre des affleurements de ces roches sur de nombreux chemins de randonnée dans la région, ou on peut jeter un coup d'œil par-dessus la clôture d'une carrière privée pour observer une paroi rocheuse comme à la Vigne en Bréal-sous-Montfort ou à Cannes en Saint-Thurial.

Quelques sites valent un détour ou une promenade pour observer ces roches comme la carrière de la Marette à Saint-Malon-sur-Mel, l'étang du Casse et le vallon de la Chambre du Loup, tous les deux à Iffendic, ou encore le Val sans Retour à Paimpont[3]. On peut y ajouter à Bréal-sous-Montfort une promenade sur le chemin de randonnée longeant le ruisseau de la Roche. Au niveau du lieu-dit de la Haute-Hautière, on observe dans le lit du ruisseau un chaos de blocs de poudingue, puis des gradins de grès rouges et plus au Sud, des schistes rouges[2]. Enfin, quelques paysages accidentés émaillent le Pays pourpre, comme la forêt de Montfort, le vallon du Rohuel et celui de Roca en Saint-Thurial[4].

Bréal-sous-Montfort : Le ruisseau de la Roche

(galerie importée de l'article consacré à Bréal-sous-Montfort)

Histoire

Au cours de l'époque médiévale, le territoire du Pays pourpre a vu la fondation de nombreux sites castraux et ecclésiastiques[4]:

Voir aussi

  • InfoTerre (http://infoterre.brgm.fr/). Utiliser le visualiseur simplifié, puis choisir la localisation et "Thèmes : cartes géologiques", "Fonds : carte topographique). Des notices peuvent être obtenues en cliquant sur "Légendes" puis "Notice" de la feuille choisie. Exemple de notice pour la feuille de Montfort-sur-Meu de la Carte géologique de la France : http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0316N.pdf
  • Philippe Jouet, Kilian Delorme, Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne : histoire, ethnographie et linguistique, Morlaix (Skol Vreizh) 2007, (ISBN 978-2-915623-28-4), p. 146.
  • Louis Chauris, Des pierres de construction colorées : schistes et grès rouges du Pays pourpre, MSHAB, Tome XCIV, 2016, [lire en ligne (page consultée le 21/08/2023)]

Notes et références

  1. « Analyse paysagère des Plaines du Meu et de la Flume », sur Atlas des Paysages d'Ille-et-Vilaine (consulté le )
  2. a et b P. Le Berre, « Guer », Carte géologique de la France à 1/50000,‎ , p. 29, 99 (lire en ligne )
  3. Jean Plaine et Pierre Jégouzo, Géotourisme en Ille-et-Vilaine, Mèze, Biotope, , 96 p. (ISBN 9782366620177)
  4. a et b Henri-François Buffet, En Haute-Bretagne, Paris, Librairie Celtique, , p. 26
  5. Aujourd'hui détruite. Seul subsiste l'ancien donjon.