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Nom de naissance | Paul-Jacques-Raymond Bins de Saint-Victor |
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Naissance |
Paris |
Décès |
(à 53 ans) 6e arrondissement de Paris |
Activité principale |
Essayiste et critique littéraire |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Paul-Jacques-Raymond Bins de Saint-Victor, plus connu sous le nom de Paul de Saint-Victor, est un essayiste et critique littéraire français, né le à Paris où il est mort le . Il repose au cimetière du Père Lachaise (division 9)[1], à Paris.
Fils du poète Jacques Bins comte de Saint-Victor, il cessera d’utiliser le titre de comte conformément à ses principes démocratiques. Après des études au collège de Fribourg puis à Rome, il revient à Paris et devient secrétaire de Lamartine[2]. Il entame une carrière de critique littéraire en 1851 dans le journal Le Pays, puis succède à Théophile Gautier comme critique dramatique dans le journal La Presse en 1855. Il entre à La Liberté en 1866, avant de rejoindre Le Moniteur universel en 1869 qu'il ne quittera plus.
En 1870, aux derniers jours du Second Empire, il est nommé inspecteur général des Beaux-Arts.
Presque toutes les œuvres de Saint-Victor se composent d’articles d'histoire et de littérature, réunis dans le recueil intitulé Hommes et dieux (1867). Sa mort a interrompu la publication des Deux Masques, dans lequel il voulait couvrir la Tragédie et la Comédie des temps modernes et anciens. L’esprit critique de Saint-Victor était considérable, mais parfois mêlé d'esprit partisan. Son style devait beaucoup à Théophile Gautier qui a dit de lui que "les métaphores se suivent et se déduisent, les phrases sont étincelantes et coupées à angle vif, jetant des bluettes de toutes couleurs"[2].
Il eut une relation avec Lia Félix, la sœur de la célèbre actrice Rachel. Le couple eut une fille le , Claire, dont Edmond de Goncourt fut le parrain.