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Parti Mouvement populaire (ro) Partidul Mișcarea Populară | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Eugen Tomac |
Fondation | (Fondation mouvement populaire) et (Parti Mouvement populaire) |
Scission de | Parti démocrate-libéral |
Siège | Strada Iorga nr. 11, Bucarest |
Secrétaire général | Dorel-Constantin Onaca |
Porte-parole | Mihail Neamțu |
Positionnement | Centre droit[1] |
Idéologie | National-conservatisme[2],[3],[4],[5] Démocratie chrétienne[6] Libéralisme économique[7] Conservatisme social[7] Unionisme roumano-moldave[8] Europhilie[7] Fédéralisme européen[9] |
Affiliation européenne | Parti populaire européen |
Groupe au Parlement européen | PPE (2014-2024) Renew (depuis 2024) |
Affiliation internationale | Internationale démocrate centriste |
Adhérents | non rendu public[10] |
Couleurs | Vert et bleu |
Site web | pmponline.ro |
Représentation | |
Députés européens | 1 / 33 |
Conseillers de județ | 67 / 1340 |
Maires | 50 / 3176 |
modifier ![]() |
Le Parti Mouvement populaire (Partidul Mișcarea Populară en roumain, PMP) est un parti politique roumain, fondé le sous le nom de Fondation mouvement populaire, en soutien au président de la Roumanie, Traian Băsescu, à la suite de dissensions au sein du Parti démocrate-libéral (PDL), issu des transformations successives du Front de salut national (FSN).
Le , à la suite de la convention nationale du PDL lors de laquelle une nouvelle direction du parti devait être élue, le président Traian Băsescu accuse les soutiens de Vasile Blaga de fraudes lors de l'élection du président du parti, au détriment d'Elena Udrea, qu'il soutenait[11].
En conséquence, plusieurs des soutiens de Băsescu fondent, en , la Fondation mouvement populaire, une organisation non gouvernementale à profil politique. Elle est alors dirigée par Marian Preda (président), Cristian Diaconescu et Daniel Funeriu.
Le , la direction de la fondation annonce le lancement d'un sondage sur l'opportunité de la transformer en un parti politique. Les résultats du sondage sont publiés une semaine plus tard : 58 % des répondants souhaitent la co-existence de la fondation, 31 % se prononcent pour la transformation de la fondation en parti politique et 11 % pour le maintien du statu quo[12]. Après l'annonce des résultats, la direction de la fondation lance une campagne de collecte de signatures et un comité d'initiative pour la création d'un parti.
En deux mois, la fondation réussit à réunir les signatures nécessaires à l'enregistrement du parti auprès des autorités ; le , la Fondation mouvement populaire devient le Parti Mouvement populaire (PMP). Eugen Tomac, ancien député du PDL, est désigné président du nouveau parti[13],[14].
Le parti est relancé le .
Plusieurs députés annoncent devant le Parlement roumain, le , qu'ils démissionnent du PDL pour rejoindre le Parti Mouvement populaire. Parmi eux, se trouvent les anciens ministres Elena Udrea et Theodor Paleologu, ainsi que les députés Florin Popescu, Aurelian Popopescu, Adrian Gurzău, Florin Secară, Corneliu Bogdăni, Petru Movilă, Ștefan Bucur Stoica et Dragoș Gunia[15],[16].
Lors des élections européennes de juin 2014, le PDL obtient 6,2 % des suffrages exprimés et deux sièges sur les 32 alloués à la Roumanie.
En , Elena Udrea, nouvelle présidente du PMP, arrive en quatrième position de l'élection présidentielle, obtenant 5,2 % des voix.
En , Elena Udrea s'« auto-suspend » de la présidence du parti du fait des accusations de blanchiment d'argent et de fausse déclaration d'intérêt portées à son égard par la Direction nationale anticorruption (DNA)[17]. Eugen Tomac, en tant que vice-président, assure l'intérim à la tête du mouvement, avant l'organisation quelques jours plus tard d'un congrès, à l'issue duquel, unique candidat à la succession d'Udrea, il devient de nouveau président du PMP[18].
Le Parti mouvement populaire annonce qu'il change de nom lors de son congrès du , devenant le Mouvement populaire. Il élit à sa tête l'ancien président de Roumanie, Traian Băsescu[19]. Mais le , la cour d'appel de Bucarest, après un recours du parquet, s'oppose à ce changement de nom[20],[21].
À l'été 2016, le PMP absorbe l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie[22]. Celui-ci rompt la fusion en 2018.
Année | Candidat | Premier tour | ||
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Voix | % | Rang | ||
2014 | Elena Udrea | 484 397 | 5,2 | 4e |
2019 | Theodor Paleologu | 527 098 | 5,7 | 5e |
Année | Chambre des députés | Sénat | Gouvernement | |||||||||
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Voix | % | Rang | Mandats | Voix | % | Rang | Mandats | |||||
2016 | 376 891 | 5,35 | 6e | 18 / 329 |
398 791 | 5,65 | 6e | 8 / 136 |
Opposition (2017-2019), soutien sans participation (2019-2020) | |||
2020 | 284 501 | 4,82 | 6e | 0 / 330 |
291 484 | 4,93 | 6e | 0 / 136 |
Extra-parlementaire |
Année | Voix | Mandats | Rang | Tête de liste | Groupe |
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2014 | 6,2 % | 2 / 32 |
6e | Cristian Preda | PPE |
2019 | 5,7 % | 2 / 33 |
5e | Traian Băsescu | PPE |