De nos jours, Palma le Jeune est un sujet d'une grande importance dans la société actuelle. De nombreux aspects tournent autour de Palma le Jeune, de son impact sur l'économie à son influence sur la culture et la politique. Depuis l’Antiquité, Palma le Jeune a fait l’objet de débats et d’études, et a généré un grand nombre de théories et d’approches qui ont tenté de comprendre son importance et sa nature. Dans cet article, nous plongerons dans le monde de Palma le Jeune, en explorant ses différentes facettes et en analysant son rôle dans la société contemporaine.
Le début de sa production artistique date de 1565 avec son père le peintre Antonio Negretti, à Venise. Il étudie et subit l'influence de Raphaël et du Titien.
De retour à Venise, après 1569, Il collabore aux diverses copies du Titien exécutées par le Tintoret en menant même à terme, après sa mort en 1576, la célèbre Pietà pour l’église des Frari.
Par ses différentes influences de ses contemporains et de leurs prédécesseurs, il acquiert une habileté technique et une place de chef de file de l'école vénitienne mais ne formera aucun disciple. Son éclectisme le porte des sujets religieux, aux historiques et aux mythologiques, de la peinture, à la gravure à l'eau-forte.
En 1574, après l’incendie du Palais ducal, il participe activement avec Véronèse, Marco Vecellio, Jacopo et Domenico Tintoret, Francesco et Leandro Bassano à la restauration des salles du Sénat, du Scrutin et du Grand Conseil.
Après le deuxième incendie du Palais des Doges en 1577, les autorités vénitiennes décidèrent d'ouvrir un concours pour la réalisation d'une toile, représentant le Paradis. Il se porta candidat aux côtés du Tintoret, de Véronèse et de Francesco Bassano. Ce concours eut ieu entre 1578 et 1582 et les lauréats furent Véronèse et Francesco Bassano. Pour des raisons inconnues, le travail ne se fit pas. Un nouveau concours fut organisé à la mort de Véronèse et c'est le Tintoret qui eut la commande.
Les grandes toiles réalisées peu après pour la Scuola di San Lorenzo dans la même église, utilisent les sujets typiques illustrant les thèses du Concile de Trente.
Son chef-d'œuvre est sans doute la décoration de l'Ospedaletto dei Crociferi et plus particulièrement le singulier triptyque, datant de 1586-1587, relatant l'avènement de Pasquale Cicogna au doganat.
Œuvres
Par ordre chronologique :
Venise couronnée par la Victoire (1578-1579), toile, 940 × 580 cm, salle du Grand Conseil, Palais des Doges, Venise
L’Histoire de Psyché pour le roi Sigismond de Pologne (~1580)
↑Cf. Stefania Mason qui écrit aux alentours de 1548-1550,
↑cf. article cité en référence, note 4 Libro dei Morti de la paroisse Santa Giustina reg. 2, c32v, "(décès) du peintre à l'âge de 78 ans".
↑Marie-Hélène Lavallée, Guides Collections : Palais des Beaux Arts de Lille, Paris, Réunion des Musées Nationaux, , 245 p. (ISBN2-7118-3516-2), p. 158
↑ abcde et fAugusto Gentili, « Palma le jeune », dans Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les Musées de Venise, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN978-2-8099-0019-4), p. 341-342 et 354
Stefania Mason, De Palma le Jeune à Girolamo Forabosco : nouvelles identifications de tableaux vénitiens dans les collections publiques françaises, « Revue des musées de France », 2014 / 4, p. 70-79.