Palma le Jeune

De nos jours, Palma le Jeune est un sujet d'une grande importance dans la société actuelle. De nombreux aspects tournent autour de Palma le Jeune, de son impact sur l'économie à son influence sur la culture et la politique. Depuis l’Antiquité, Palma le Jeune a fait l’objet de débats et d’études, et a généré un grand nombre de théories et d’approches qui ont tenté de comprendre son importance et sa nature. Dans cet article, nous plongerons dans le monde de Palma le Jeune, en explorant ses différentes facettes et en analysant son rôle dans la société contemporaine.

Palma le Jeune
Annonciation Église San Geremia
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Jacopo Palma il GiovaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Lieu de travail
Mouvement
Père
Antonio Palma (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Madonna col bambino... San Zaccaria Venise

Palma le Jeune, en italien Palma il Giovane, né Jacopo di Antonio Negretti (Venise vers 1548-1550, Venise ), est un peintre italien maniériste, le petit-neveu de Palma le Vieux.

Biographie

Le début de sa production artistique date de 1565 avec son père le peintre Antonio Negretti, à Venise. Il étudie et subit l'influence de Raphaël et du Titien.

Il passe 9 ans à Rome, copie Michel-Ange et Polidoro da Caravaggio, fréquente les maniéristes romains et assimile les impératifs de la Contre-Réforme tout en découvrant et suivant les principes picturaux de Zuccaro, Salviati et Santi di Tito.

De retour à Venise, après 1569, Il collabore aux diverses copies du Titien exécutées par le Tintoret en menant même à terme, après sa mort en 1576, la célèbre Pietà pour l’église des Frari.

Par ses différentes influences de ses contemporains et de leurs prédécesseurs, il acquiert une habileté technique et une place de chef de file de l'école vénitienne mais ne formera aucun disciple. Son éclectisme le porte des sujets religieux, aux historiques et aux mythologiques, de la peinture, à la gravure à l'eau-forte.

En 1574, après l’incendie du Palais ducal, il participe activement avec Véronèse, Marco Vecellio, Jacopo et Domenico Tintoret, Francesco et Leandro Bassano à la restauration des salles du Sénat, du Scrutin et du Grand Conseil.

Après le deuxième incendie du Palais des Doges en 1577, les autorités vénitiennes décidèrent d'ouvrir un concours pour la réalisation d'une toile, représentant le Paradis. Il se porta candidat aux côtés du Tintoret, de Véronèse et de Francesco Bassano. Ce concours eut ieu entre 1578 et 1582 et les lauréats furent Véronèse et Francesco Bassano. Pour des raisons inconnues, le travail ne se fit pas. Un nouveau concours fut organisé à la mort de Véronèse et c'est le Tintoret qui eut la commande.

Le cycle de la sacristie de l'Église San Giacomo dall'Orio, achevé en 1581 reprend dans des termes plus simples les sujets de l'Ancien Testament réalisés peu de temps avant par le Tintoret sur le plafond du salon de la Scuola Grande de San Rocco.

Les grandes toiles réalisées peu après pour la Scuola di San Lorenzo dans la même église, utilisent les sujets typiques illustrant les thèses du Concile de Trente.
Son chef-d'œuvre est sans doute la décoration de l'Ospedaletto dei Crociferi et plus particulièrement le singulier triptyque, datant de 1586-1587, relatant l'avènement de Pasquale Cicogna au doganat.

Œuvres

Par ordre chronologique :

  • Venise couronnée par la Victoire (1578-1579), toile, 940 × 580 cm, salle du Grand Conseil, Palais des Doges, Venise
  • L’Histoire de Psyché pour le roi Sigismond de Pologne (~1580)
  • La crucifixion Église de la Madonna dell'Orto (1579)
  • Église San Giacomo dall'Orio (1580-1581)
    • La Pâque Juive, toile, 140 × 235 cm, ancienne sacristie
    • Saint Laurent désignant au préfet de Rome les pauvres de l’Église, 284 × 382 cm
    • Le Martyre de saint Laurent, toile, 283 × 490 cm
    • Déposition de la Croix
  • Les Apôtres au tombeau de la Vierge (v. 1582), huile sur toile, 349 × 880 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
  • Oratoire de l'Ospedaletto dei Crociferi (1586-1587)
    • Pasquale Cicogna assiste à la messe célébrée par le père Priamo Balbi dans l'Oratoire des Crociferi, toile, 369 × 262 cm
    • Pasquale Cicogna apprend son élection de doge à l'église des Crociferi, toile, 369 × 262 cm
    • Pasquale Cicogna dans ses habits de doge visite l'église et l'hôpital des Crociferi, toile, 369 × 262 cm
Non datées

Par ordre alphabétique de lieu de conservation

Élève

Notes et références

  1. Cf. Stefania Mason qui écrit aux alentours de 1548-1550,
  2. cf. article cité en référence, note 4 Libro dei Morti de la paroisse Santa Giustina reg. 2, c32v, "(décès) du peintre à l'âge de 78 ans".
  3. Marie-Hélène Lavallée, Guides Collections : Palais des Beaux Arts de Lille, Paris, Réunion des Musées Nationaux, , 245 p. (ISBN 2-7118-3516-2), p. 158
  4. a b c d e et f Augusto Gentili, « Palma le jeune », dans Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les Musées de Venise, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 978-2-8099-0019-4), p. 341-342 et 354
  5. Apôtres au tombeau
  6. Tarquin et Lucrèce
  7. Saint Sébastien
  8. Wolfgang Prohaska, Le Kunsthistorisches Museum de Vienne : Peinture, C.H. Beck/Scala Books, (ISBN 3 406 47459 4), p. 29
  9. Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 978-94-6161-659-3), n°7
  10. Crucifiement de saint Pierre

Voir aussi

Bibliographie

  • Stefania Mason, De Palma le Jeune à Girolamo Forabosco : nouvelles identifications de tableaux vénitiens dans les collections publiques françaises, « Revue des musées de France », 2014 / 4, p. 70-79.

Liens externes

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