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Nicolas Bergier, né à Reims le , mort au Château de Grignon le , est un archéologue et un historien français de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle, spécialiste de la Rome antique. Il a été successivement précepteur des enfants du grand bailli de Vermandois, avocat, professeur de droit à Reims, puis syndic de cette ville[1].
Historien, licencié ès lois, procureur de l'échevinage, avocat, homme de lettres, jurisconsulte, Nicolas Bergier enseigna au collège des Bons-Enfants et à la faculté de droit de l'université de Reims. Ami de Dupuy et de Peiresc, il fut nommé, grâce à son ami le président de Bellièvre, historiographe de France avec une pension de deux cents écus.
Il travailla notamment avec Charles du Lys, avocat, et Nicolas Brulart de Sillery, Chancelier de France.
Bergier a publié plusieurs ouvrages, dont l'Histoire des grands chemins de l'Empire romain[2], le plus important, celui qui lui a valu une réputation distinguée parmi les gens de lettres et les savants. Ce trésor d'érudition un peu diffus, publié pour la première fois en 1622 in-4°, avec une reproduction gravée de la célèbre Table de Peutinger, a longtemps été le manuel indispensable de tous ceux qui voulaient faire une étude sérieuse de l'histoire romaine. Il a pu voir le jour grâce au mécénat de M. de Loménie et du chancelier Brulart de Sillery[3]. Il a été plusieurs fois réimprimé ; en latin, par Heinrich Christian Henning, professeur à l'université de Duisbourg, et inséré dans le tome X des Antiquités de Grœvius ; et à Bruxelles, chez Jean Léonard, 1728, ou 1736, 2 vol. in 4°. Il travaillait à une histoire de sa ville natale lorsque, tombé malade, la mort vint le surprendre au milieu de ses recherches à Grignon, dans la maison de campagne des Bellièvre où il était allé passer quelque temps. Il avait rassemblé de nombreux matériaux pour cet ouvrage dont il avait déjà rédigé les deux premiers livres. Ne voulant pas que les travaux de son père fussent perdus, son fils, Jean Bergier, a publié cette histoire inachevée sous le titre de : Dessein de l'Histoire de Reims[4], Reims, 1629, in-12.
Il était le fils de Nicolas Bergier (†1588) et Jeanne Cartier (†1589), avait épousé à Reims, en 1597, Marie Quatresols, veuve de Gérard Queutelot, procureur au siège présidial de Reims. Il repose dans l'église de Thiverval-Grignon sous cette épitaphe : "Natus ego Remis studii & &nomine pastor Auspicio excepti te Lodoice bono. Dum Sacer aeterno Coeromate firmat Aliptes Qui ferat audaci Gallica Sceptra manu : Pythagorae numeros doctique arcana Platonis Nivimus, & nostrâ Musica crevit ope. Appia cunctarum quondam Regina viarum Et territur cartis plurima strata meis. Grammaticum colui, nostri monumenta laboris Plura relicturus invida mors vetuit."