Dans cet article, nous explorerons l'impact de Mouvement d'action syndicale sur la société contemporaine. Mouvement d'action syndicale a fait l'objet d'intérêt et de débats dans divers domaines de la connaissance, des sciences sociales à la technologie. Son influence a transcendé les frontières géographiques et culturelles et sa pertinence continue d’évoluer constamment. Au fil de ces pages, nous analyserons les différents aspects qui composent la présence de Mouvement d'action syndicale dans notre réalité actuelle, ainsi que sa projection dans le futur. De son origine à ses implications pratiques, nous plongerons dans une analyse approfondie qui cherche à faire la lumière sur un sujet aussi pertinent qu’incontournable à l’époque contemporaine.
Fondation |
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Le Mouvement d'action syndicale (MAS) est un ancien syndicat étudiant français ayant existé de 1976 à 1980, date à laquelle il participe à la création de l'UNEF-ID.
Le MAS est créé en 1976 après la grande grève contre la « réforme du deuxième cycle », à l'initiative du MARC (Mouvement d'action et de recherche critique, groupe d'étudiants proches de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) formé après mai 68), d'étudiants socialistes « rocardiens » et des étudiants PSU.
Le MAS est alors proche de la CFDT et prône l'autogestion. Il prend position en faveur des comités de soldats et du droit syndical pour les soldats, certains de ses responsables militent dans l'association Information pour les droits du soldat.
Au congrès de Grenoble du syndicat en 1977, la LCR trotskiste renverse la majorité. Le MAS perd alors le soutien de la CFDT et les rocardiens se dispersent dans des syndicats concurrents (UNEF-Renouveau et UNEF-US) ou des organisations locales.
En 1978-79, les CCA (Comités communistes pour l'autogestion, trotskistes de tendance pabliste) fondent la Tendance syndicaliste autogestionnaire (TSA). Ils sont rapidement rejoints par les rocardiens non impliqués à l’UNEF-US, des étudiants du PSU, des libertaires et des sans parti.
En 1980, le MAS contribue à la réunification syndicale étudiante en participant avec l'UNEF-US à la fondation de l'UNEF-ID.
Les militants les plus réticents à cette fusion fondent au sein du MAS la Tendance Syndicale Étudiante (TSE), qui se transformera en Mouvement d'action étudiante (MAE) après la fondation de l'UNEF-ID.
Le journal Luttes étudiantes, lancé en 1975 par le MARC, devient l'organe du MAS.
Le premier secrétaire général du MAS est Antoine Bour, responsable des Étudiants socialistes unifiés (ESU), la section jeune du PSU. La direction comprend également François Bée, Daniel Béhar, Didier Davydoff, Pierre-Henri Lienemann, Benoit Willot, Robi Morder (au bureau national de 1979 à 1980) et Charles Najman, le frère de Maurice, membre comme lui des CCA.
Le futur secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, fit également partie des responsables. Après la prise en main du MAS par la LCR, c’est Julien Dray qui en devient le secrétaire national jusqu’à la réunification de 1980.