Dans le monde d'aujourd'hui, Monastère Mor Gabriel est devenu un sujet d'un grand intérêt et d'une grande pertinence. Son impact couvre des aspects dans divers domaines, de la technologie à la santé, en passant par la politique et la culture. Il est évident que Monastère Mor Gabriel suscite un grand intérêt dans la société actuelle, générant des débats et des réflexions autour de ses implications et conséquences. Dans cet article, nous explorerons plus en détail le rôle et l'influence de Monastère Mor Gabriel dans différentes sphères de la vie, en analysant sa pertinence dans le contexte actuel et sa projection future.
Monastère Mor Gabriel | ||
![]() Entrée du monastère Mor Gabriel | ||
Présentation | ||
---|---|---|
Nom local | Deyrulumur Manastırı | |
Culte | Église syriaque orthodoxe | |
Rattachement | Évêché du Tur Abdin | |
Début de la construction | IVe siècle | |
Site web | http://www.morgabriel.org | |
Géographie | ||
Pays | ![]() |
|
Région | Province de Mardin | |
Ville | Midyat | |
Coordonnées | 37° 19′ 19″ nord, 41° 32′ 18″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Turquie
| ||
modifier ![]() |
Le monastère Mor Gabriel (en syriaque : ܕܝܪܐ ܕܡܪܝ ܓܒܪܐܝܠ (Dayro d-Mor Gabriel), en turc : Deyrulumur Manastırı), ou monastère Saint-Gabriel, est un monastère syriaque orthodoxe situé près de la ville de Midyat, dans la province de Mardin en Turquie. Il est parfois appelé Monastère de Qartamin[1].
Il est fondé en 397 par les moines Mor Shmuel (Samuel) et Mor Shemun (Siméon) de Qartmin[2] sur les ruines d'un ancien temple païen.
Dans ce monastère, la Croix mosaïque s'inscrit sur un fond doré, entourée de feuillage. Cette croix, souvent reproduite dans les absides et lieux de culte de l'aire syro-mésopotamienne, est un signe de la victoire de l'empereur Constantin en 312, à la suite de laquelle il s'est converti au christianisme[3].
Il tira son nom actuel au VIIIe siècle de l'évêque Mor Gabriel de Qartmin (593-668)[4], consacré évêque monophysite par le Patriarche Athanase. Environ 12 000 ecclésiastiques y seraient inhumés.
Au XIVe siècle, l'invasion des Mongols de la Horde d'or entraîna la mort de quarante moines et quatre cents autres chrétiens[5] par suffocation[6],[7], et le monastère occupé pendant quatre ans[8]. Il a connu une certaine renaissance à partir de 1970. Il est aujourd'hui le siège de l'évêché du Tour Abdin et la résidence de son évêque, Mor Iwannis Ephrem Bilgic, et il abrite une petite communauté de sept sœurs et quatre moines[9].
De 2009 à 2012, un procès fut en cours contre l'État turc qui souhaitait prendre possession des quelque deux-cent cinquante hectares de terrain du monastère[12]. Le monastère a perdu son procès. Dans un contexte social qui aurait donné lieu à certaines persécutions[13], la Cour suprême turque a confirmé cette expropriation dans son jugement du [14]. Il semblerait que le monastère soit victime à la fois de réseaux d'influence, et d'une peur du retour des chrétiens qui exigeraient que leurs propriétés spoliées leur soient rendues[15]. En , la Cour de cassation de Turquie a donné tort au monastère en l’accusant d’occuper abusivement 24,4 ha de terres[16].