Fondation |
1974 : secrétariat d'État aux Universités 1986 : ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche |
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Type | Ministère français |
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Forme juridique | Ministère |
Domaine d'activité | Administration publique générale |
Siège |
Pavillon Boncourt 21 rue Descartes, Paris 5e |
Pays | France |
Coordonnées | 48° 50′ 51″ N, 2° 20′ 56″ E |
Langue de travail | Français |
Effectif | +5332 équivalent temps plein (unité non prise en charge) (2022) |
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Ministre | Sylvie Retailleau |
Organisation mère | Gouvernement de la République française |
Site web | www.enseignementsup-recherche.gouv.fr |
SIREN | 110044013 |
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OpenCorporates | fr/110044013 |
Le Gouvernement français peut avoir un ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), qui prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement relative à l'accès de chacun aux savoirs et au développement de l'enseignement supérieur. Le nom exact est fixé pour chaque nomination.
Ce poste s’est affirmé progressivement depuis les années 1970. Dans certains gouvernements, ce portefeuille est confié à un secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale.
La ministre actuelle est Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, depuis le 20 mai 2022.
Le gouvernement du Front populaire comprenait, en 1936, un sous-secrétaire d'État à la Recherche scientifique auprès du ministre de l'Éducation nationale, mais ce sous-secrétaire d'État disparaît dès juin 1937. Sous le gouvernement de Pierre Mendès France, à partir de 1954, il existe dans certains gouvernements un secrétariat d'État auprès de la présidence du Conseil pour la recherche scientifique et le progrès technique.
Un ministre de la Recherche scientifique de plein exercice apparaît dans le premier gouvernement Georges Pompidou. Dès lors, la recherche apparaît dans plusieurs gouvernements dans l'intitulé d'un ministère ou d'un ministère délégué, accompagnée des « questions atomiques et spatiales » ou regroupée avec l'industrie ou l'enseignement supérieur.
Le secrétaire d'État autonome aux Universités apparaît dans le gouvernement Jacques Chirac (1) en 1974 avant de devenir un ministre à part entière en 1978 dans le gouvernement Raymond Barre (3). À partir de 1981, l'enseignement supérieur est de nouveau rattaché à l'Éducation nationale, tout en ayant une certaine autonomie dans le cadre d'un ministre délégué ou d'un secrétaire d'État. Un ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche est créé pour la première fois en 1993, au sein du gouvernement d’Édouard Balladur. Il est re-créé en 2007 dans les gouvernements de François Fillon et maintenu dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault, de 2012 au 31 mars 2014, puis à nouveau depuis mai 2017.
Entre avril 2014 et mai 2017, dans les gouvernements Manuel Valls et le gouvernement Bernard Cazeneuve, il existe un secrétaire d’État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche auprès de la ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,,.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a autorité sur la direction générale de l'Enseignement supérieur et de l'Insertion professionnelle, sur la direction générale de la Recherche et de l'Innovation et sur le bureau du cabinet. Il a autorité, conjointement avec le ministre de l'Éducation nationale, sur le secrétariat général, sur l'inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche ainsi que sur le médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, sur le haut fonctionnaire de défense et de sécurité et sur la mission ministérielle d'audit interne,.