Dans cet article, nous explorerons tout ce qui concerne Micropaiement. De son importance historique à sa pertinence dans la société actuelle, en passant par ses multiples facettes et usages. Nous analyserons en détail son impact dans différents domaines, ainsi que les controverses qu’il a suscitées au fil du temps. Nous connaîtrons les opinions des experts et les expériences de ceux qui ont vécu de près son influence. Micropaiement est un sujet passionnant et d'une grande importance pour la compréhension de notre monde, nous vous invitons donc à vous plonger dans cette analyse complète que nous avons préparée pour vous.
Le micropaiement (aussi appelé microtransaction) est un service de paiement permettant d'acheter des services ou des contenus de faible valeur unitaire. Il permet en particulier au webmaster d'un site Web d'être rémunéré sur de toutes petites sommes. Le principe du micropaiement est également souvent utilisé comme base économique par certains Jeux en ligne massivement multijoueurs, ceux que l'on désigne comme étant Free-to-play (inscription gratuite, pas d'abonnement) tels que Archlord ou par certains jeux payants à travers les fonctions clés et caisses tels que Counter-Strike: Global Offensive et Rocket League, qui ont rendu cette fonction populaire.
La préoccupation principale est que les commerçants ne peuvent utiliser les moyens de paiement traditionnels (par exemple, les cartes de paiement…) pour ces sommes, à cause des frais importants qu'ils entraînent.
La directive européenne sur les services de paiement vise, entre autres, à faciliter l'émergence de solutions dans son article 34 qui définit, en particulier, des dérogations pour les services de paiement de montant limité : montants unitaires inférieurs à 30 € ou limite de dépense inférieure à 150 €[réf. nécessaire].
Les principales catégories de solutions actuellement mises en œuvre en France sont :
La Directive sur les services de paiement vise à dé-réguler ce secteur et permettre l'émergence de nouvelles offres de service.
Les services de micropaiement Contact+ et Internet+ ont entraîné des abus de la part d'éditeurs de sites où le consentement au paiement était dissimulé, en fait remplacé par un simple clic sur une vidéo ou un lien. Selon Les Échos, ces fraudes « pouvaient atteindre plusieurs centaines d'euros »[1].
Or ces solutions de paiement étaient activées par défaut[2] : ces services perduraient donc, et les paiements avec (d'autant que si c'est un abonnement mensuel, il est généralement reconduit tacitement), tant que l’abonné ne les désactivait pas[3].
Contact+ a été créé en par Orange pour compenser la suppression de l'émulateur Minitel. Il permettait aux éditeurs de faire payer le consommateur à la durée[4]. Il a été arrêté par Orange le .
Le service Internet+ est encore actif et il est toujours activé par défaut[5]. Orange n'est pas le seul FAI à activer des solutions de paiement par défaut [6]. Par exemple, Internet + est activé par défaut chez SFR[7].
Une solution également adoptée consiste à regrouper les paiements. L'intermédiaire financier attend alors de disposer d'un montant de débit suffisamment important pour placer un ordre de paiement sur un moyen traditionnel. Le plus souvent, le client constitue une réserve ou un porte-monnaie par avance.