Dans le monde d'aujourd'hui, Michel Bibaud est devenu un sujet d'intérêt constant pour un large éventail de personnes. Qu'il s'agisse de son impact sur la société, de sa pertinence à un moment précis ou de son influence dans certains domaines, Michel Bibaud a retenu l'attention des universitaires, des professionnels et des passionnés. Son importance est indéniable et sa présence se ressent dans différents domaines de la vie quotidienne. Dans cet article, nous explorerons plus en détail l'impact de Michel Bibaud et analyserons ses différentes facettes pour mieux comprendre sa signification aujourd'hui.
Michel Bibaud (né le et décédé le ) est un essayiste, un historien, un journaliste, et un poète bas-canadien. Fondateur de plusieurs journaux, il travaille à la commission géologique du Canada après avoir exercé le métier de juge de paix.
Michel Bibaud est surtout connu parce qu'il est le premier Canadien-français à écrire une Histoire du Canada (1837-1844). Il se limite toutefois dans son récit à une chronologie stricte des événements et, par là, il ne propose aucune interprétation d'ensemble. Surtout, c’est un bureaucrate, un "collaborateur" du régime, selon l'expression de Michel Brunet, ce qui entache son travail de partialité. Guy Frégault donne un exemple extrêmement net de ce parti pris en commentant le compte rendu qu’il a fait des 92 résolutions déposées par l'Assemblée législative en 1834 :
« L'historien pourrait citer le texte de ce document... Économe d'espace, Bibaud se borne "à n'en donner que la substance". On s'attendrait à lire un véritable résumé du texte historique. Il n'en est rien. Bibaud écrit simplement :
- «La première résolution donc, renferme une proposition que plusieurs de celles qui suivent inculqueraient n'avoir été vraie que dans le passé.
- La 2e fait suivre une assertion vraie d'une assertion fausse et calomniatrice.
- ...La 6e contient une exagération historique suivie d'une assertion fausse.
- La 7e est une continuation de l'histoire commencée dans la précédente.
- La 8e était l'inverse de la vérité...»
- Et l'on se rend ainsi jusqu'à 92. C'est, on le voit, un procédé de réfutation plutôt facile. Après avoir dit quatre-vingt-douze fois : "C'est faux, donc ce n'est pas vrai", l'auteur conclut imperturbable : "Tel est le résumé d'une œuvre dont on aurait pu trouver nulle part le pendant, l'eut-on cherché dans les annales de la plus grande démence révolutionnaire"[1]. »
Michel Bibaud est aussi connu pour avoir publié le premier recueil de poésie canadienne, "Épîtres, satires, chansons, épigrammes, et autres pièces de vers", en 1830. Son style est classique et dans lignée du dix-septième siècle[2].
La rue Bibaud, dans la ville de Québec a été nommée en son honneur en 1917.