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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3379, 1, -)[1] |
Maxime Dethomas né à Garges le [2] et mort à Paris le est un dessinateur, peintre, graveur et décorateur français.
Maxime Dethomas est le fils d'Albert Dethomas, avocat et député de la Seine-et-Marne, et de Laure-Antoinette Béchet, fille d'un grand banquier parisien associé de son grand-père Jules Dethomas au sein de la banque Béchet-Dethomas et Cie.
Maxime Dethomas était familier du salon parisien d'Augustine Bulteau, situé au 149, avenue de Wagram. Elle convia aussi son cercle à son château de Léry en Bourgogne, et attira de nombreuses célébrités : des écrivains comme Léon Daudet, Maurice Barrès, Pierre Louÿs, Henri de Régnier, ou Paul-Jean Toulet avec qui elle entretint une correspondance, des peintres comme Maxime Dethomas, Henri de Toulouse-Lautrec, Édouard Manet , des musiciens comme Gabriel Fauré, Léon Delafosse, etc.[3]
Maxime Dethomas fut un grand ami de Toulouse-Lautrec qui fit son portrait, d'Édouard Vuillard et de Jacques Rouché.
Il est le beau-frère de Ignacio Zuloaga, qui épousa sa sœur cadette Valentine et que Dethomas introduisit auprès des artistes du groupe symboliste, comme Paul Gauguin, groupe qui exposait chez Le Barc de Boutteville (Paris, 1892-1898).
Dethomas s'est d'abord fait connaître par des fusains rehaussés représentant des types de Paris et d'Italie, dans un style large et vigoureux, et son goût des maîtres vénitiens du XVIIIe siècle l'amena à illustrer les Esquisses vénitiennes d'Henri de Régnier.
Il a participé à l'Exposition internationale des industries et du travail de Turin en 1911[4].
Dethomas est nommé directeur artistique de l'Opéra de Paris en 1912[5]. Il a donné de nombreux modèles de décors et de costumes au théâtre des Arts, à la Comédie-Française, à l'Opéra-Comique, au Trianon-Lyrique (La Belle de Haguenau, 1924) et au théâtre du Châtelet. Le musée de l'Opéra de Paris conserve une partie de son œuvre.
Il est nommé chevalier de la légion d'honneur par décret du [6].
Durant la Première Guerre mondiale, il perd son demi-frère, l'avocat Paul Dethomas (1882-1917), qui, en plein conflit, refuse le poste d’arrière-plan qui lui est proposé et demande à partir pour le front. Affecté dans le 234e régiment d'infanterie au grade de sous-lieutenant, il meurt au combat le au Chemin des Dames[7].
Maxime Dethomas est inhumé à Paris dans la chapelle familiale du cimetière de Passy.
Maxime Dethomas traduit ses dessins le plus souvent en tant que graveur sur bois, en taille-douce ou lithographe.