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Mathieu Franck, né dans la ferme aux Oyes (ferme aux oies) à Beaufays le (province de Liège) et mort le à Liège, est un maître de carrière, un entrepreneur en travaux publics et un ingénieur civil belge. Fils d'un cultivateur rentier lui-aussi appelé Mathieu Franck, il a plusieurs frères et soeurs, dont Joseph et Guillaume Franck, tous deux entrepreneurs, géomètre et ingénieur civil.
Résidant à Liège, Mathieu Franck a été l'un des entrepreneurs en travaux publics et maîtres de carrières les plus importants de la province de Liège au 19e siècle. Il possédait et exploitait de nombreuses carrières de pierres (petit granit et grès) sur les territoires de Esneux, Comblain-au-Pont et Sprimont, et a géré un pôle commercial à Liège, sur l'île Monon (entre le pont de la Boverie et le pont du Longdoz, aujourd'hui disparu). On lui doit notamment la construction d’une scierie hydraulique en amont du pont de Liotte, à Comblain-au-Pont, près des carrières de la Belle-Roche, ainsi qu'un chantier et un débarcadère, près du Pont de Sçay. Il est également à l’origine d’une importante firme commerciale, la « Société anonyme des Carrières de Sprimont, Ourthe et Amblève », fondée en 1878, capitalisée en hauteur de 600 000 francs[1]. La société sera placée en liquidation judiciaire au plus tard en 1895.
Mathieu Franck fournit des pierres à de nombreux ouvrages et chantiers, notamment ceux de la ligne de chemin de fer reliant Bruxelles à Aix-la-Chapelle, ainsi que le premier pont du Val Benoît à Liège en 1842[2]. Il participe également aux restaurations de plusieurs églises liégeoises, notamment les anciennes collégiales Saint-Martin de 1850 à 1877[3] et Sainte-Croix en 1845-1847[4], ainsi que la cathédrale Saint-Paul, entre 1845 et 1881.
Mathieu Franck est considéré comme l’un des premiers capitaines d’industrie du secteur carrier en région Ourthe-Amblève au XIXe siècle, époque au cours de laquelle cette région voit l'émergence d'un bassin carrier de premier plan. Cette notoriété transparaît par sa participation à plusieurs expositions universelles, notamment celle de Londres en 1862 et celle de Paris en 1878. Elle transparaît également dans un parc foncier très bien développé, comprenant les sites suivants :
Une fontaine publique offerte par l'intéressé en 1868 est aujourd'hui encore conservée dans le porche de l'administration communale de Sprimont.